Les branches, subtiles,
Ont laissé de grands trous
Dans la terre
Et sur ma peau
Des égratinures,
Des bleus.
Elles se soumettent
Silencieusement
À mes attentions,
Mais pas sans vengeance,
Un peu comme les ongles
D'un cadavre
Qui griffe
Sa veuve
Afin de lui dire :
Toi, je t'en veux,
Toi qui n'as pas
Encore arrêté
De sentir la douleur.
Il est beau ton texte et j'adore la fin !
RépondreSupprimer:-)
C'est l'image qui m'est venue en tête pendant que je travaillais.
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