OUATE ET VERRE

OUATE ET VERRE

9.8.07

Sciures

Les branches, subtiles,
Ont laissé de grands trous
Dans la terre

Et sur ma peau
Des égratinures,
Des bleus.

Elles se soumettent
Silencieusement
À mes attentions,

Mais pas sans vengeance,
Un peu comme les ongles
D'un cadavre
Qui griffe
Sa veuve

Afin de lui dire :

Toi, je t'en veux,
Toi qui n'as pas
Encore arrêté
De sentir la douleur.

2 commentaires:

  1. Anonyme11:46 AM

    Il est beau ton texte et j'adore la fin !

    :-)

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  2. C'est l'image qui m'est venue en tête pendant que je travaillais.

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