OUATE ET VERRE

OUATE ET VERRE

12.4.24

au voleur


il y a longtemps,

ce bel homme

a volé mon coeur...

un jour

faudra que je porte plainte

mais j'ai comme une idée

que ce ne sera pas

ni aujourd'hui

ni demain


5.4.24

DEBANALISANT (AHRRR)

 


Fakir.  Médame, méssieux...

Rabindranath. Médor.

Fakir. J'ai le grand plaisir de vous présenter le mot de la consigne ce soir...

Rabindranath.  En sueur.

Fakir. Le Sar Rabindranath Duval vous le dirai.

Rabindranath.  Raie.

Fakir.  Vous le direz.

Rabindranath.  Raie bis.

Fakir. Vous direz le mot de la consigne.

Rabindranath.  Quel con signe, et que signe-t-il ?

Fakir.  M'enfin, c'est vous qui signez.

Rabindranath. Je suis cygne ?

Fakir. Vous êtes un drôle d'oiseau.

Rabindranath. C'est pour cela que je reste dans mon couin.

Fakir.  Allez, dites-leur le mot de la consigne de cette semaine.

Rabindranath.  Quelle consigne ? Pas moi !

Fakir.  Dites-leur le mot. Ça rime avec "huarts".

Rabindranath.  Franchouillard.

Fakir. Non. Ça commence par "jac".

Rabindranath.  J'accuse !

Fakir. Non !

Rabindranath. Tant mieux parce que je ne nage pas dans ces Zola !

Fakir.  Allez, je vais vous le dire. C'est un jeu.

Rabindranath.  Jeu vois.

Fakir.  Non ! Vous ne voyez pas ! Le mot de la consigne de cette semaine, c'est "jacquart" !

Rabindranath.  Ce ne serait pas plutôt Jacqueline ?

Fakir.  Jacqueline qui ?  

Rabindranath.  La conne qui signe.

Fakir. C'est quoi votre jeu ?

Rabindranath.  Exactement.

4.4.24

I. Yanna Mar

yanna mar

yanna mar

yanna mar

YANNA MAR

c*nn*rd

2.4.24

Je fais comme je veux 
Nananèreux !

1.4.24


 

29.3.24

arcoíris

 arcoíri

fenómeno óptico 


luego de una lluvia

cuando el so

ilumin

las gota

de agu

en el aire


rojo

naranj

amarillo

verd

azul

añi

violeta


símbolo de esperanza

un puente entre el cielo y la tierr


donde viajaban los dioses


espectáculo hermos

y lleno de magia


22.3.24

la maternité est toujours synonyme d'héroïsme


Elle n’a jamais eu de médaille.

Personne n’a écrit sa biographie.


Il n’y a pas de film à propos de sa vie.


Nul poète ne lui a dédié des poèmes.


Ceux qui regardent sa photo ne verront ni cap, ni bracelets magiques.


Elle ne savait pas voler dans les airs.


Elle était intelligente, travailleuse et coriace.


Ses mains étaient tordues par l’arthrite et  des décennies des travaux agricoles.


Elle savait traire les vaches, conduire un tracteur, élever des légumes et des fleurs.


Elle cuisinait, cousait, raccommodait, et se privait pour que sa famille vive correctement.


C’était parfois comme un cactus épineux, mais elle aimait férocement son homme et ses enfants.


Vers la fin de sa vie, elle est devenue un peu frêle et  petite, mais elle est restée indomptable, jusqu’au jour où son grand petit coeur ne pouvait plus.


Mes derniers mots avec elle étaient “Je t’aime !”


Je le lui ai dit trois fois, même.


C’était une femme, tout simplement.


Ma mère.


Mon héroïne.


1.3.24

rien à cirer

Au lieu de couper les cheveux en quatre cette semaine, je préfère vous parler de mon triomphe le plus récent.

Il s'agit d'avoir appris à me servir du clavier international anglophone sur mon nouveau Chromebook afin de pouvoir utiliser des signes diacritiques exigés par la langue française. Au poil !

(mouais, je me fais mousser, mais bon...)

Eh oui, j'ai rompu avec Windouze, MicroMou et tout le tralala ! C'était la barbe ! Me voici libérée avec mon clavier anglophone international.

Encore mieux, je retrouve mon vieux blog rasoir chez Blogger. Alors, mes Défiants favoris, mes chères collègues charmeuses...chauve qui peut !