OUATE ET VERRE

OUATE ET VERRE

31.12.20

je l'ai baptisé "Richelieu"

 Photo prise depuis la fenêtre de ma cuisine hier...



30.12.20

toujours choisir la joie

le malheur est partout, tout comme le bonheur

tout dépend duquel tu invites à ton festin

entre l'amertume et la joie

il faut toujours choisir la joie

29.12.20

en prime

beaucoup de neige mardi

le grésil est venu d'abord

et puis la neige

et puis la pluie

 qui est restée jusqu'au soir

afin que nous pussions leur casser du sucre

dans le dos



27.12.20

dimanche toute la semaine

pendant la semaine de Noël

c'était dimanche chaque jour

le calendrier est en vacances

avant de prendre sa retraite


26.12.20

23.12.20

18.12.20

17.12.20

lu dans le Bottin

le trottin

cabotin

tint 

un ballotin

de praliiiiiiiiiiiiiiiines

non

ça

ne 

rime 

pas

mais c'était quand même

des praliiiiiiiiiiiiiiiines

16.12.20

la duchesse de Malamoix

la pauvre duchesse de Malamoix

se plaignait un jour dans son grand boudoix

personne ne m'aime !  pauvre de moix !

jusqu'à ce qu'ell' perdît enfin sa voix

ce qui nous remplit tous tout pleins de joix

ô pauvre duchesse de Malamoix


15.12.20

un prêtre qui s'appelle Philippe Dior

l'appelerait-on

Père Phi Di ?

14.12.20

re-make magnifique !!!


j'adooooooooooooooooooooooore !!!

 

13.12.20

12.12.20

11.12.20

Sophistication

Le sujet pour demain, c'est la sophistication. Or, le sens original de ce mot en français était "dénaturer un produit". C'est alors ce que je choisis de faire pour ma participation. Stay tuned.

10.12.20

9.12.20

leuneuf

 fallait écrire quelque chose de nouveau pour le neuf

mais mon âme anglo-germanophone m'a dit "NEIN".

7.12.20

jour infâme

j'allais écrire un poème

pour le jour qui vivra dans l'infamie

mais qu'est-ce qui rime avec l'infamie ?

Oh ?

Toussa ???


6.12.20

St Nicolas

j'ai oublié de laisser mes petits souliers où le très saint Nicolas pouvait les trouver

et je n'avais pas envie de me faire hâcher par un bûcheron fou

5.12.20

Les roupille-yacht de Homard Khayyam (chez les Défiants du samedi)

lobster


I.
Un jour loin de la mer où il naquit,
Ce preste poète d’autrefois,
Épuisé, et trouvant un lit fait de bois,
Se piqua des roupillons super exquis.

II.
Il rêva de belles demoiselles hydrophiles
Qui lui firent la cour sur un yacht au soleil.
Tellement il brûlait des pattes jusqu'aux oreilles
Qu’il se réveilla - « Mais où suis-je ?  » cria-t-il.

III.
Le poète-homard nagea vers la lumière.
Lorsqu’il vit le jour, il comprit son dilemme –
Il fut dans un pot d’eau chaude. Quel problème !
Alors, il se mit à chanter un très beau trouvère : 

IV.
« Éveillez-vous ! Sortez-moi du chaudron !
Sinon, je mourrai dans cette casserole ! »
Les convives trouvèrent sa chanson vraiment drôle :
« Écoutez, tous les gars ! C’est Manu Macron ! »

V.
Ô malheur cruel ! Ô sort vraiment bas !
S'faire prendre aux pièges et puis cuire dans un pot !
Il dit « Mille roupies si vous changez mon lot ! »
Puis il attendit qu’on le libère, et fissa !

VI.
Mais hélas, le poète sut enfin, et, sans joie,
Que la patte mouvante n’émeut jamais, et pire,
Ceux se pourléchant les babines répondirent :
« On se fiche des roupies ! Du vin, du pain, et toi ! »

plat vide

NB : Pour ceux qui aimeraient consulter les vrais Rubáiyát d'Omar Khayyam, je propose la traduction qui se trouve ici:

grolleau1917.pdf (omarkhayyamnederland.com)

4.12.20

l'arbre de No

je retrouve ce titre dans mes brouillons au-dessus d'une page blanche

l'idée a dû être tellement brillante que les mots se sont évanouis

c'est sans doute ça

3.12.20

pour sécher une réunion Zoom

ne pas aller en ligne

ne pas répondre au téléphone

ne pas envoyer des textes

vous cacher

derrière la machine à café

virtuelle

2.12.20

pour ne pas perdre le temps

écrivez

le deuxcèmbre

pour noter aujourd'hui

1.12.20

involonté

la paresse :

manque d'involonté

qui paralyse

novembre est parti

sans que je l'accompagne

à la gare

30.11.20

étymo logique

d'où vient le mot trente ?

du latin triginta

ce qui veut dire 

qu'il faut trier ton gin

surtout après le troisième verre


29.11.20

presque-rime

fin de novembre

le mois n'est plus qu'un cendre

28.11.20

les derniers seront les premiers

me voici

j'attends, j'attends, j'attends

d'avoir la meilleure place

27.11.20

Thanksgiving

Le jour du Thanksgiving aura disparu, non pas brutalement

Mais comme cela, enlevé par le temps 

Qui est un grand kidnappeur

26.11.20

qu'est-ce qui arriverait

si nous ne réservions 

un seul jour

pour la gratitude

24.11.20

22.11.20

je souhaite dans ma maison

chez le plancher

le fond du plafond

20.11.20

précieux

entre la terre
et les cieux
se trouve
le paradis
et l'enfer.

19.11.20

tribalisme

moi

je

moi-même

et

parfois

nous

puisque

je

en

fait

partie


18.11.20

le bijoutier cruel

il était un bijoutier

qui essayait de casser

des diamants

avec son marteau

de plutonium

il en faisait

des pluies

de larmes

scintillantes

17.11.20

annulé

tout

est

annulé

mais

cette

année

meurtrière

continue

à

traîner

dans

tous

les

coins

16.11.20

snobinard

j'évite

le snobisme

il n'est pas

assez

exclusif

15.11.20

doigté

écrire sur le pouce

peut satisfaire la faim

de boucher des trous


14.11.20

au bal des moches

au bal des moches

on s'invite

aveuglement

et l'on danse

comme une anse

13.11.20

Paris, la messe, qu'est-ce que ça vaut ?

quand on l'invite

dieu se fait prier

12.11.20

poussin

et si dans les orties
mamy s'y 
plaisait, hmm ?

8.11.20

écriture automatique

prendre un moment pour réfléchir en français et pour laisser les doigts se promener sur le clavier afin qu'ils disent tout ce qu'ils veulent sans hésistation, c'est un peu comme faire pipi dans les bois, il n'y a personne pour les voir et puis alors quelle satisfaction de faire comme on veut sans permission mais il faut une ligne complète quand même pour que cela figure comme un bloc solide et solidaire comme du béton intellectuel qui flotte partout dans la cybersphère floue

7.11.20

5.11.20

tribalisme

nous et eux
une toiture 
de torture

4.11.20

à qui de gauche tout droit

ne t'en va pas

si je laissais tomber mon mouchoir blanc...

ne t'en va pas

si je m'évouanissais devant toi et bloquais ton chemin...

ne t'en va pas

si je te disais ce que tu veux entendre...

ne t'en va pas

ne t'en va pas

ne t'en va pas

alors, oui, c'est plus fort que lui

qu'elle

que moi que toi que nous tous

ne t'en va pas

quand tu t'en vas

3.11.20

2.11.20

aux urnes, citoyens !

peut-on rester calme

la veille d'une grande journée

et sans savoir s'il faut préparer

la fête, le deuil,

ou la dinde de la farce

1.11.20

boum

novembre est arrivé

inhabituellement chaleureux

mais il y aura bientôt

une froideur à la fête


30.10.20

29.10.20

beaujolais

 le vin neuf

28.10.20

kif-kif

il était temps

de mettre des mots

contre l'autre côté

ça fait beau

la si

mettre-y

27.10.20

178 cas

cent soixante dix-huit cas se promènent

cent soixante dix-huit cas

en libère un et juste pour le fun

cent soixante-dix neuf cas se promènent

26.10.20

sans-abri demonstrable

c'est bon 

un blog invisible

un clodo dans la cyberespace

on comprend pourquoi

il boit


25.10.20

dimanche

dimanche,

une bonne journée

pour se faire prier

à genoux

devant l'hôtel

la messe édite

ou presque

21.10.20

amoureuse de la voix de maître gims


 

ce matin

 Vue depuis la fenêtre de ma salle de bains...



20.10.20

14.10.20

pomme pomme pomme pomme

le plus travailleur
de
tous les fruits

la pomme
la pomme
la
pomme pomme pomme pomme

 

13.10.20

souvenirs

il y a vingt ans aujourd'hui

mon chirurgien m'a liberée

béni soit son nom

30.9.20

à la fin de sept mois de prison ferme

 septembre s'en va et octobre devient notre geôlier

29.9.20

frisquetude

 je vais devoir grenier mes fringues d'été

27.9.20

c'est toujours les mêmes en vedette

et nous autres, 

on sent le pâté ?

26.9.20

les nuages blancs


je l'écoute en boucle
je me sens plus calme
et moins brutalisée

 

25.9.20

la maison clown

 au nez poilu



24.9.20

ce n'est pas un adieu

ce n'est pas un adieu, ces beaux jours sensationnels de la fin de septembre

ce sont des baisers doux, les dernières murmures du soleil qui a fait ses valises

mais qui reviendra lentement à partir du solstice d'hiver

ce n'est pas donc un adieu, c'est un attends-moi, je n'en ai que pour quelques mois


23.9.20

22.9.20

20.9.20

19.9.20

18.9.20

17.9.20

allô ? allô ?

ce n'est pas pourtant difficile

d'au moins hocher la tête

en passant

16.9.20

je fuis le cafard

je fuis le cafard

je sais que ce n'est pas Kafka

si c'était lui

je m'arrêterais 

pour une causette

mais ce n'est ni l'auteur

ni l'insecte

c'est une noirceur

qui brouille

mon regard

15.9.20

le 15 septembre

c'était l'anniversaire d'une potesse du lycée avec qui j'avais perdu contact, alors il y a trois ou quatre ans, j'ai ré-initié la relation en l'invitant à déjeuner à Noël, et puis l'année suivante re-belote, même si elle s'était conduite comme une garce lors de notre conversation, alors, je suis partie tout de suite après avoir payé et elle ne dit rien depuis et moi non plus -- ce jour est passé sans que je pense une seule fois à elle, et je ne sais pas si je devrais être triste ou soulagée, alors, je choisis soulagée parce qu'il y a déjà trop qui m'attriste

14.9.20

intemporel

née d'un autre siècle

je ne verrai pas le prochain

mes yeux sont déjà lassés

de l'horreur de celui-ci

9.9.20

leneufneuf

serait-ce neuneu

de porter un pull ?

on est encore l'été

8.9.20

at last

la pluie est enfin arrivée

on lui avait bien dit juillet

à dix-neuf heures

et la voici enfin

un mois plus tard --

et elle n'a même pas téléphoné...


le dîner est ruiné

mais il reste du champagne


7.9.20

lorsqu'on écrit nous sans moi

j'essaie de ne pas

me sentir blessée

mais c'est plus sympa

de me promener dans un univers

où je suis reconnue :

in et non pas 

ex quant aux

clus

6.9.20

Saga estival 2020 pour les Défiants

Épisode premier :  Amenez-moi le grisbi que je le touche… 

saga d'ete

C’était dans le bon vieux temps quand la mafia était encore à nous (la cosa nostra, quoi) et quand les chimistes ne se plaignaient jamais de leur boulot. (Oui, une époque lointaine, je le sais.)

S’ils ne se plaignaient jamais de leur boulot, c’est qu’un chimiste, ça peut faire boum ! s’il pleut ou s’il fait beau. Peu importe, le gaz dans l’eau, ce n’est pas un problème, au moins pour ceux qui savent faire des maths.

Or, Don Walrusleone était un de ces gentlemen-chimistes, autant qu’on pût savoir [exact, c’était aussi le genre de type qui inspirait l’imparfait du subjonctif]. Ce que l’on ne savait pas, c’est que c’était le chef de ce gang notoire des flingueuses.

La plus connue de ces flingueuses était L’Adrienne de Delabelgique. Une linguiste accomplie, l’Adrienne savait lire et écrire parfaitement six mille langues.  Quand elle n’était pas occupée à flinguer, elle voyageait beaucoup et elle écrivait comme un rêve.  Alors, on n’aurait jamais cru que c'était une flingueuse par excellence, parce que, en principe, les flingueuses n’ont pas la parole facile, c’est pour cela qu’elles flinguent. Pour s’exprimer.  Comme son associé, le gentleman chimiste, elle cachait bien son jeu à elle, qui était, bien sûr, le Scrabble.

Un jour, Walrusleone et l’Adrienne devait se rencontrer afin de…non, je ne peux pas vous le dire, c’est un secret et si je le dévoilais, je serais très certainement flinguée...  On dirait seulement qu’il fallait qu’ils se rencontrent. Alors, ils se donnèrent rendez-vous au célèbre Warandepark à Bruxelles (belle capitale pour un crime). Non, je ne sais pas ce que le nom Warandepark veut dire, il faudrait demander à l’Adrienne, la linguiste. (et non pas à l’Adrienne la flingueuse).

Oui, vous allez me dire que ce n'est pas ce parc-là sur la photo, et c'est sans doute vrai, mais c'est quoi une saga d'été sans fausses pistes, je vous le demande, hein ?

Parce qu’ils ne s’étaient pas encore rencontrés dans la vraie vie, comme on dit sur l’Internet, Walrusleone décida d’amener deux chiens afin qu’elle le reconnaisse tout de suite. Alors, non, les deux chiens sur la photo ne sont pas des flingueuses. Ce sont des chiens. Les chiens ne flinguent pas. C’était alors le meilleur des ruses pour un chef de mafia notoire et dangereux, quoi.

L’Adrienne s’approcha du banc où se trouvait son complice.

-          J’ai connu une Polonaise…aborda-t-elle le monsieur.

-          …qui en prenait au petit déjeuner…répondit celui-ci.

-          Ouah !  disait le premier toutou.

-          Ouah Ouah ! disait l’autre. (l'autre chien, pas la flingueuse, hein ?)

Et puis, tous les quatres souriaient…néfastement.

Bref, c’était comme ça que commença l’aventure de cet été 2020.

À suivre…                               

5.9.20

Saga estivale : épi 2

La saga jusqu’ici ici et maintenant...

Épisode 2:  Non, mais, t'as déjà vu ça ?

Don Walrusleone s’apprêta à partir, mais sans passer quoi que ce soit à L’Adrienne.

-          Mais, attendez [NB : on tutoyera la mort dans cette histoire, non pas les morses] !

-          Oui ? Faites vite, Demoiselle, j’ai des courses à faire !

-          Mes ordres ?

-          Ah, vos ordres !

-          Oui, mes ordres…

-          Ouah ! fit l’une des toutous, elle avait faim et puis elle était sûre qu’elle allait louper l'excellent goûter que madame Walrusleone préparait à la maison.

-          Ouah bis ! fit l’autre.  [NB : l’autre chien, pas la Tatie flingueuse qui attendait ses ordres].

-          Eh ben, dit le grand mafioso belgican, tenez.

Et Don Walrusleone mit dans la main de L’Adrienne, linguiste extraordinaire et guet-à-penser sans pareil, une photo.  Celle-ci [NB : L’Adrienne, pas la photo] la regarda. 

la mer

-          Et ?

-          Et quoi ? grommela le Chef, car lui aussi commençait à penser qu’il allait louper son goûter.

-          Et je fais quoi avec ?

-          Vous allez la voir.

-          Allez voir la mer ?  La femme ?

-          Oui, fit Walrusleone, déjà en train de quitter le parc.

-          Mais quelle mer ?  Quelle femme ?  Ou les retrouverai-je ? cria-t-elle.

Walrusleone se retourna, fatigué et l’estomac dans les talons.

-          Vous n’y reconnaissez pas la Nordzee ? 

-          Nordzee ? Le vrai nom de Marion Cotillard est Marion Nordzee ?

-          Noooooooooon ! dit-il d’un ton brusque.  La Mer du Nord ! Pas l'Amère d'Honor !  Je pensais que vous parliez 6.000 langues ! Et puis d’ailleurs, la femme, là-dessus, c’est elle aussi une flingueuse !

L’Adrienne connut une envie féroce de sortir sa flingue, mais se retint.

-          Comment vouliez-vous que je reconnaisse le visage sur la photo ??  Est-ce bien la flingueuse TOKYO ?

-          Voilà, dit-il.  Mais vous me décevez là, pour la première fois de tout jamais.

-          Pourquoi ça ? demanda L’Adrienne, regrettant encore sa flingue.

-          Passe que…

-          Oui ?

-          Passe que…elle est des vôtres...une Tatie flingueuse, ça ose tout.

-          Oui, et ?

-          …et c’est même à ça qu’on les reconnaît !

Sur ce, le mafioso affamé et affairé repartit avec ses deux cleb’s aux clop’s garde-du-corps, et L’Adrienne, Tatie flingueuse quatre étoiles dans le Guide Flinguelin, savait [NB : au contraire de moi] ce qu’elle devait faire la semaine prochaine…

À suivre.

4.9.20

saga estivale epi 3

La saga jusqu’ici ici et maintenant...

Épisode 3 : Et pourquoi pas de la quinine et un passe-montagne ?

L’Adrienne s’assit sur le banc. [C’est beau le verbe s’asseoir au passé simple, n’est-ce pas ?]

Elle réfléchit. [Le verbe réfléchir est bien moins beau, hein ? c’est tout à fait le présent au passé simple, et c’est là que les histoires deviennent compliquées]

Bon, elle réfléchissait parce que les Taties flingueuses ne se laissent jamais faire !

Celle-ci sortit son smartfaune.  Du coup, elle googla [oké, là, le mot est carrément moche, je vous le conviens] TOKYO.

Malheureusement, Google lui faisait la tête et lui montra un tas de renseignements inutiles sur la capitale japonaise.

Même en scrollant, elle ne trouvait rien d’utile. [oui, un peu comme cet épisode, mais je vous jure que je le fais EXPRÈS]. [Nah !]

D'un coup, elle reçut un texto de djaki, l’assistante canine de Don Walrusleone. [djaki étant son codename flingueuse, tu vois ?]

texto

-          Aha ! murmura L’Adrienne.  Pas besoin ni d’aller au Nordzee, ni de voir TOKYO [une autre Tatie flingueuse experte qui écrit comme un rêve, fait connu par tous les Défiants samediens fidèles]. 

Alors, elle rangea ses affaires, vérifiant que sa smartflingue était prête pour la semaine prochaine.  Elle l’était.

À suivre…

3.9.20

saga estivale épi 4

La saga jusqu’ici ici et maintenant...

Épisode 4 :  On ne devrait jamais quitter Montauban

Bon, que faire ?

L’Adrienne se leva et se mit à marcher. [parce que c’est quoi une saga d’été sans un peu d’action ?]

Elle passait devant le petit étang près de la sortie lorsqu’une voix rauque l’aborda.

-          Kwa !

L’Adrienne se mit à marcher plus vite. Elle n’avait pas le temps de s’occuper d’un clodo.

-          KWAAAA !  la voix devint plus fort.

Notre Tatie marcha un peu plus vite. Non, vraiment pas le temps de s’en occuper, il fallait qu’elle retrouve…

-          KWAAAAAAAAAAAAAAAA !

L'Adrienne s’irrita. [Rappel: ce n’est jamais une bonne idée d’irriter une Tatie flingueuse.]  Elle se retourna.

Mais il n’y avait personne derrière elle sur le chemin.

Et puis, elle le vit.  Une grenouille énorme qui la regardait mystérieusement du bord de l’étang. [Vous vous attendiez à Don Walrusleone ? Mais je vous l’avais bien dit, il est rentré manger il y a deux épisodes et peut-être qu’il faisait des courses ou la sieste ensuite, c’est un homme de plusieurs talents et occupations. Faut suivre.] [Et puis d'ailleurs, Walrusleone n'est pas une grenouille. C'est un Belge.]

 

Lino Ventura

 

Pendant deux secondes, L’Adrienne pensait à flingueur la grenouille. [parce que c’est quoi une saga de Flingueuses sans qu’on se fasse flinguer au mi-temps, je vous le demande]

Mais, écologiste fidèle, elle décida de l’épargner et de se satisfaire d’un commentaire légèrement dérogatoire.

-          Hein ta gueule, grosse grenouille ! cria-t-elle.

-          T’a fallu un moment, répondit la grenouille. T’es fatiguée. T'as besoin des vacances.

-          À qui le dis-tu ? murmura L’Adrienne, j’ai failli te flinguer !

-          Je me le disais bien. Alors, bon, il est temps de mettre une autre Flingueuse en jeu.

-          En jeu ?

-          Oui, en jeu. T’es sourde, ou kwaaaaaaaaaa ?   Et sur cela, la grenouille disparut dans l’eau.

Une autre flingueuse. En jeu.

-          Mais QUI ?  dit-elle à haute voix.  

La grenouille réapparut [hein, je viens de vérifier le passé simple des verbes en -aître, vous pensiez bien que je le laisserais tomber tout de suite ?]

-          En jeu, du Shakespeare, elle qui connaît la musique…

-          Ah !  sourit L’Adrienne.  Tu veux dire… ?

-          Bah oui !  L’incroyable Tatie Flingueuse…KAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAATE !

Soulagée de savoir enfin qui elle devait contacter, L’Adrienne embrassa la grosse grenouille de reconnaissance.

À suivre…