Une biche immobile au bord de la route
Ses yeux encore grands ouverts
Luisants encore de la surprise
Aveuglante d'un simple camion
Qui passe dans la nuit
Comme ton amour,
Là une seconde
Puis ébloui, écrasé dans celle d'après,
Une seconde qui a duré le temps
D'un battement de coeur
Le temps de faire jaillir
Ce noyau de rouge
Qui se trouve encore
Au bord de mes lèvres
j'aime ça !
RépondreSupprimerEt le coeur est serré devant l'énigme de ce rouge...
RépondreSupprimerbrige : merci ! ♥
RépondreSupprimerviviane : Je suis ravie de te revoir, et ravie de pouvoir espérere que mes vers se lisent sur plus d'un niveau.
J'ai été récemment "trahie" (quel mot dramatique, mais je ne connais pas le bon mot) par un ami. Je ne voyais rien venir ! Et puis hier, au bord de la route, j'ai vu une biche morte, telle que je la décris ici, une boule rouge et étrange au museau, et quand je suis rentrée, j'ai formulé ces mots.