C'est le robinet que tu as oublié de fermer,
Le numéro de téléphone gribouillé ailleurs
Pour l'appel qui aboutira tout de même en machine.
C'est la petite fille qui pleure tard dans la nuit
Pour la poupée laissée derrière dans l'hôtel
Qui ne sera jamais ré-expédiée,
Et toi le vilain qui refuse de faire demi-tour.
C'est la pièce qui tombe par terre au péage,
Le sandwich dans ton tiroir que tu as oublié de manger,
La chemise que tu ne peux plus porter
Parce qu'elle est tâchée.
C'est ce gouffre de silence
Qui s'est creusé entre nous
Sans que ni toi ni moi ne sachions comment.
Des fois, joyce, il m'arrive d'appeler manque un p'tit coup de lâcheté. Si je ne me reprenais pas, je pourrais peut-être faire avec d'autres quelque chose qui dure. Aimez-vous les choses qui durent grâce à cela? Mais, ce n'est pas votre propos. Veinarde. Tiens, dites-moi ce qui vous manque? Le silence ou la conversation, quoi d'autre?
RépondreSupprimerQuel temps fait-il chez vous?
Y'a un p'tit quelque chose chez vous qui me manquerait presque, tiens.
Votre,
Balthazar
Parfois un poème est juste un poème, libre à des interprétations, les unes aussi justes que les autres.
RépondreSupprimerIci, il fait gris et frisquet, l'automne se fait sentir par ses humeurs. Et chez toi ? (NB : je tutoie tout le monde dans la blogosphère, ne le prends pas mal).
Je trouve tes abaques aptes à être confrontés à toutes les épreuves et toutes pesanteurs et lourdeurs auxquelles on peut se trouver confrontés. Seules mes Canopées, jusqu'alors, me réservaient de tels étourdissements pour y faire face.
RépondreSupprimerIci, l'automne s'installe, nuits plus longues et plus fraîches, journées tjs ensoleillées.
Balthazar et Tarzan
2 fois confronté, quel affront
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