Pour Mille et Une :
Il attendait sur le seuil, négligemment appuyé contre la porte. J'avais l'impression qu'il était sur le point de me demander du feu, mais il restait muet, sans doute confiant que ce serait moi qui faisais le premier pas.
Il avait raison.
- Vous attendez quelqu'un ? lui dis-je, hardie.
- À ton avis ? ricana-t-il.
- Non, c'est vrai, tu as l'air un peu perdu, répondis-je. Et si tu me raccompagnais ?
- Chez toi ?
- À ton avis ?
Nous nous sourîmes.
- Et si tu me ramènes chez toi, je te dois quoi, exactement ?
- Tu me protégeras des éléments et si quelqu'un m'importune, tu lui fileras un petit coup aux roubignoles, d'accord ?
J'attendais qu'il rie, mais il restait passif. Et puis il accepta.
- Puis que tu insistes, ouais, d'accord, pourquoi pas ? Ce sera peut-être du fun.
Et voilà comment nous nous connûmes.
Je pris alors le parapluie abandonné et le ramenai chez moi.
Et le reste, c'est de la littérature.
et ma fois il était pas mal - la tête du propriétaire aussi sans doute
RépondreSupprimerma foi pas ma fois (honte)
RépondreSupprimerRhô, brige, tu me lis trop, c'est tout ! Je suis une mauvais hinfluence (orthographiquement parlant, au moins !). ;-)
RépondreSupprimerBise, et merci !
Voilà ! Quand on cherche des pépins, on en trouve...
RépondreSupprimerSurtout lorsque ces pépins nous abordent dans la rue ! ;o)
RépondreSupprimer...Et quand on croque dans la pomme, il nous reste les pépins de la réalité!
RépondreSupprimerAussi, mais mon histoire ne se déroule pas forcément à New York...
RépondreSupprimer;o)
Tu as eu le pépin pour ce pauvre pépin.
RépondreSupprimerBelle histoire d'amour !
Je répète, je ne pensais pas à l'amour en l'écrivant !
RépondreSupprimerMais chouette de te lire ici aussi, CoatluZ ! Bienvenue !
"Je répète, je ne pensais pas à l'amour en l'écrivant ! "
RépondreSupprimerTss-tss-tss ! C'est ce qu'on dit, mais avoir le pépin pour quelqu'un, c'est forcément le début d'une histoire d'amour...