Tableau par Marie-Paule Benoît-Basset |
OUATE ET VERRE
OUATE ET VERRE
16.10.11
INTRIGUE
Pour Mille et Une :
Mathilde et Fernande se connaissaient depuis toujours. Alors, quand l’idée leur vint, il n’y avait vraiment aucun besoin de s’en parler, leur complicité était déjà parfaite et diabolique. L’idée était simple : se venger de cette punaise de Cécile ! Celle qui avait volé Hugues, leur voisin de toujours, celui qui habitait en bas. Quand elles avaient appris qu’il allait épouser cette tarte, c’était trop. Hugues leur appartenait ! Il fallait chasser l’intruse. Et c’est comme ça qu’elles décidèrent de l’empoisonner. Le crime parfait ! Personne ne saurait exactement comment cette idiote gourmande put mourir, étranglée par une bouchée de tarte, un noyau innocent coincé dans l’œsophage. Ah, oui, Hugues serait triste pour quelques jours, peut-être une semaine, mais les deux intrigantes sauraient le consoler. Et une bonne fois pour toutes, cette Cécile ne viendrait plus les embêter avec ses sourires, ses rires, son amitié feinte. La lueur d’amour qui brillait dans les yeux de leur Hugues serait bientôt de nouveau à elles, et elles seules.
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J'imagine du théâtre de marionnette !
RépondreSupprimerLeurs visages crient au meurtre, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerElles ont de la suite dans les idées.
RépondreSupprimerL'amour sans la jalousie, n'est pas l'amour.
tu crois ?
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