Là, c'est l'accident que tu as eu glissant dans la boue
Où ta peau s'est ouverte comme une grande écluse
Laissant passer le sang épais et des cailloux.
Là, c'est où le bistouri brillant du chirurgien
A patiné deux fois, insouciant. Expertement rieuse,
La clé à la portée de ta santé, de ta vie, mine de rien.
Là, ce sont quelques souvenirs, cadeau de ta mère :
Ces signes de ses soucis que tu portes maintenant toi-même,
Sur ton front, entre tes yeux, un rappel, curieuse chimère.
La peau, elle, se souvient. Elle retient toute l'histoire
D'une vie, d'un héritage : chaque petit moment, combientième :
Un tapis, un tissu, un témoin, un tout grand étendoir.
s'effacent peu à peu ces souvenirs mais restent toujours un peu
RépondreSupprimerOui, très juste cette peau des mots, comme la peau du corps...
RépondreSupprimerMerci à vous deux !
RépondreSupprimerBel exercice, Joye !
RépondreSupprimerLe temps fait son œuvre, implacablement, inexorablement et les souvenirs se réduisent comme peau de chagrin.
Ne restent que les plus marquants.
Les cicatrices, quoi.
RépondreSupprimerUn bel exercice oui qui offre sensibles les histoires des blessures de la vie, et j'aime particulièrement "le tout grand étendoir" :)
RépondreSupprimerChris, si cela te disait de nous rejoindre sur Un mot. Une image. Une citation, ce serait avec plaisir que nous te recevrions, tu sais.
RépondreSupprimerC'est très gentil cette invitation. L'idée me plait infiniment. Suis pas certaine de disposer de suffisament de temps pour garantir une régularité mais c'est tentant ... par contre je ne sais pas du tout comment vous fonctionnez! @ suivre alors ?!
RépondreSupprimerhttp://motimagecitation.blogspot.com/p/comment-participer.html
RépondreSupprimerIl n'y a aucune obligation pour la régularité de publication. C'est l'auteur qui voit.
Merci . je viens d'aller voir. j'aime l'idée bien sûr :))
RépondreSupprimerSi le coeur t'en dit, n'hésite pas. Et sinon, merci d'y avoir jeté un oeil.
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