OUATE ET VERRE

OUATE ET VERRE

21.10.11

givre

le coeur battait encore
le corps encore chaud
tremblait juste un peu
et puis le givre 
qui délivre
les âmes aux limbes
est venu le toucher
d'un doigt 
inexorablement frigide

5 commentaires:

  1. Avez-vous remarqué que si on enlève le f ( comme femme )à frigide, cela fait rigide ?
    Belle ambiguïté polysémique que votre poème!

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  2. Ce froid qui vous embrasse, vous étreint, vous engourdit et... vous endort, définitivement.
    Ce froid qui vous délivre.

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  3. @ versus : Ah yes, c'est vrai, et c'est vrai aussi qu'en se refroidissant les choses deviennent plus dures...euh...je m'relis là, gulp ! J'efface ou je laisse ? je laisse... ;o)

    @ SklabeZ : Joliment dit ! (c'est meilleur que mon poème !!)

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