Le matin retentit comme ce gong au village Hutong et les vieux sortent de leurs petites ruches carrées comme des dizaines de petits bourdons bleus, chacun avec une cage à la main. Arrivés au parc, ils accrochent les cages aux arbres, et les oiseaux dedans se mettent à chanter, oubliant les barreaux de bambou dans leur désir de faire entendre la joie d'encore une liberté illusoire. En bas de ces arbres, les corps bleus s'alignent dans une vieille danse slow, les bras faisant des arcs, les jambes relevées et crochues, à deux pas d'antiquité. Une heure passée, tendons et ligaments doucement réveillés, ils s'accroupissent pour boire du thé refroidi dans des bocaux aux bords ébréchés.
Bonjour joye,
RépondreSupprimerSi un jour tu retournes chanter à Pékin ou Shangai, pourrais-tu me rapporter une petite cage à oiseaux en bambou? C'est pour mettre ta voix dedans, en laissant toujours la porte ouverte bien sûr, pendant que je boirai le thé.
Merci.
Je t'embrasse.
Balthazar
Très jolie demande que je ne saurais refuser.
RépondreSupprimer;-)
C'est encore eux! Excuse-nous, joye, les commentaires ne passaient apparemment pas et pourtant ils sont passés quand même.
RépondreSupprimerJe te présente, ici, mes excuses pour l'encombrement provoqué là-bas.
Balthazar
Aucun problème, et puis si je supprime les autres, je perdrai mes 108 roses. C'est précieux, je ne veux pas les perdre.
RépondreSupprimerMerci aussi au monsieur le Chien-Chien.