Ils sont venus pour mes ailes.
Et j'ai dit, bon, prends-les, je marcherai.
Ils sont venus pour mes jambes.
Et j'ai dit, bon, prends-les, j'ai bien marché, j'aurai mes bras pour dessiner.
Ils sont venus pour mes bras.
Et j'ai dit, bon, prends-les, j'ai ma tête, elle m'aidera à voyager.
Ils sont venus pour ma tête.
Et j'ai dit, bon, prends-la, j'aurai toujours mon coeur qui bat.
Ils sont venus pour mon coeur.
Et j'ai dit non.
Je me serais battue avec mes ailes, avec mes bras, avec mes jambes.
Je me serais battue avec ma tête.
Mais mon coeur, il était à toi,
Ce n'était pas à moi de le donner.
Et ils me l'ont arraché.
Et je n'avais plus d'oreilles pour t'entendre,
Je n'avais plus d'yeux pour te voir,
Je n'avais plus de bras pour te serrer,
Je n'avais plus de jambes
Pour mettre autour de toi
Pour mieux te garder contre moi.
Ils ont pris mon coeur,
Ils ont pris mon coeur,
Mais le souvenir de toi
Est resté dans ma peau
Et je ne suis plus rien
Qu'une stupide coquille
Mais le souvenir de toi
Est resté dans ma peau
Est resté dans ma peau,
Et ils sont venus pour mes ailes.
Moi, je serais bien venu pour la tarte aux pommes.
RépondreSupprimerAccroche-toi à toi, joye.
Bonne journée, bon courage.
Balthazar
T'as raison, balthazar, la vie est incertaine...
RépondreSupprimer;-)
Ecoute, joye, quand on a fait tout ce qui est en notre pouvoir, une grande part de chagrin et de regrets s'en vont. C'est un grand pas.
RépondreSupprimerTiens bon, tu es pleine de ressources.
Balthazar
Ne t'inquiète pas,Balthazar, je t'en prie. Parfois un poème est un souvenir, parfois un bonjour, parfois un adieu, parfois un message dans une bouteille jetée à la mer. Parfois juste une petite pensée qui nous passe par la tête et puis zip, elle repart, sans qu'on ait le temps de lui caresser la joue.
RépondreSupprimer:-)
Et la tarte, où est-elle passée?
RépondreSupprimerBalthazar
J'y suis, j'y reste.
RépondreSupprimer;o)
Ils ont peut-être pris tes ailes, mais ils t'ont laissé ta meilleure plume... :-)
RépondreSupprimerC'est très joli, olaf, merci beaucoup !
RépondreSupprimer(t'as vu un peu la tienne, hmm ?)
Ecoute, joye, je suis transporté d'entendre que je n'ai pas dilapidé l'argent de mon père. Les tableaux me l'avaient dit déjà, mais, tu sais, je les croyais un peu fous comme moi.Non, c'est vrai, ces sorties les ont éclatés.
RépondreSupprimerPour ce nu de femme, j'en suis fou. C'est le tableau de la féminité/sexualité épanouie, réjouissante, assumée et puissante et cependant pudique, pudique au sens de privé pas public. J'ai beaucoup de respect pour ce tableau et cette femme. Merci de l'aimer, ça m'émeut beaucoup.
Pour Sar@h, j'ai fait connaissance de ses photos grâce à toi. Je cherche toujours des gens quand j'ai un moment. J'en trouve gràce aux liens perso des uns et des autres ou gràce aux moteurs de recherche. Après, je tente de percevoir ce qu'il peut y avoir derrière ce que le web dissout de nous ou transforme. Souvent, je trouve qu'ici les mots ne signifient pas la même chose que dans un contact direct et physique.
Bon week-end, joye.
Balthazar