Pour Mille et Une
Défaillance par Siquieros |
Cette plage étrange des sables bruns et mous
Sous un lourd ciel bleu-noir, maussade, abandonné,
Où l’on entend le vent gronder ce grand dessous,
Où la mer a vomi le corps d’une noyée.
Son corps gonflé par l’eau, son visage effacé
Priant le ciel troublé, ses yeux absents, deux trous
Noirs, tout comme l’espoir dans cette âme naufragée,
Broyée, puis éteinte par le cruel remous.
Nous-mêmes, survivants, prenons pitié d’elle,
Nous aussi victimes du paradis éteint
Trop tôt, trop brutalement, trop vaguement docile.
Portant la couronne de ces algues mortelles,
Nous murmurons, choqués, par le tendre restreint
De la mer qui châtie l’humanité fragile.
ma chère forme et fond j'admire, bien incapable serais, mais ce n'est pas le principal - j'admire
RépondreSupprimerTu es gentille, brige.
RépondreSupprimerDisons que le sonnet n'est pas mon fort non plus, mais c'est en forgeant qu'on devient...moins maladroit.
Dit-on.
;-)
bercée par tes mots, je me noie !
RépondreSupprimerOh noooooooooooooooon !
RépondreSupprimerLautreje !!!
Revieeeeeeeeeeeeeeeens !
J'aime beaucoup les sonnets. Et le tien aussi. Le début de ton texte me fait penser à un poème de Baudelaire " Une charogne".
RépondreSupprimerhttp://bacfrancais.chez.com/charogne.htm
>J'aime beaucoup les sonnets. Et le tien aussi.
RépondreSupprimerJe ne sais pas pourquoi mais cela m'a fait rire. ;-)
Je pensais plutôt à Matthew Arnold, mais sans trop savoir pourquoi. Baudelaire, je n'ai jamais trop aimé. Encore une preuve de mon manque de goût !