Matinée cristalline transie par le froid
Rien ne bouge.
L'herbe encore verte regrette sa folie
De ne pas mourir avant l'avent
De cette cruelle maîtresse qu'on appelle l'hiver.
Le soleil hésite encore, et quand il se montre,
Le givre se moque pas mal de lui.
Je pars quand je veux, se gausse-t-il.
Le soleil reste impassif.
Il sait qu'il sera là demain,
Et le lendemain, et la semaine prochaine,
Même d'ici quatre milliards d'années
Et que les jours du saligaud blanc
Et impudent sont comptés.
j'aime, mais juste ceux de ce saligaud ?
RépondreSupprimerNon, et c'est ça la joie des métaphores.
RépondreSupprimer;-)