Je baisse les bras devant ce Baal inexorable.
Ce fut au debut un maître généreux, qui riait
Qui offrait à boire et à manger.
Peu à peu, le pouvoir l'a gobé, le pouvoir absolu
L'a gobé absolument,
Dangereusement.
À genoux devant ce Baal impitoyable,
J'implore, je supplie, je sollicite, humblement.
Mais il ne me voit pas, quelqu'un lui a crevé
Les yeux, un malheureux
Qui cherchait, peureux,
La lumière.
Je baisse la tête devant ce Baal inévitable.
Je dénue le cou, je cherche le courage
D'attendre le coup de hâche
Avec sérénité, et je pense
Au goût des cerises, à leur jus,
Au noyau.
est ce que j'ai encore la force ? oui je peux la trouver pour un éclair, de le défier ce Baal (même sans espoir) en riant peut être ?
RépondreSupprimeren pensant au goût des cerises, à leur jus,
RépondreSupprimerau noyau
brigetoun,je t'adore.
♥