Comme un choucroute sans garni
J'attends qu'on me décore
Comme un coq sans vin
J'abstème
Je me promène dans les allées obscures
Mes poches bourrées de thunes
J'attends qu'on reconnaisse
Le courage qu'il faut
Mais ceux que je croise
Me murmurent tout bas
Que je vais prendre froid
Je les regarde passer
Emmitouflés, sereins,
Suffisants
Jusqu'à ce qu'ils entendent
Le déclic
D'un canif égaré
ouille un canif qui m'a l'air bien grand et agressif !
RépondreSupprimerC'est vrai que j'avais encore l'idée de ta collection derrière la tête !
RépondreSupprimerJ'aime bien ton émotion poétique.
RépondreSupprimerNon seulement romantique ou littéraire, mais aussi rattachée à la vie de tous les jours, vestimentaire, ou ici, alimentaire, elle est à multiples facettes.
Pour un profane, la poésie peut faire peur mais ta façon de l'aborder le rassure et démystifie cet art du langage.