Un peu fatiguée, je me promenais au parc et je croisai un mendiant qui dit :
- Je suis pauvre ! Montre-moi tes seins !
Je ne dis rien et continuai.
- Garce ! Garce ! cria-t-il.
Je m'éloignai.
Près de la fontaine, un deuxième m'attendait.
- Je suis pauvre ! Montre-moi ton cul !
Hochant la tête, je repartis.
- Salope ! Salope ! cria-t-il.
Quelques minutes plus tard, dans l'ombre d'un arbre, un troisième qui me regarda et qui me dit :
- Montrez-moi votre coeur, madame, s'il vous plaît.
Je le regardai, surprise.
Il sourit.
- Oui, montrez-moi votre coeur et votre esprit, parce que c'est là où se trouvent votre trésor et votre beauté.
- Et vous, vous n'êtes pas pauvre ?
- Pas comme les autres, en tout cas.
Et on se sourit tout grand.
pauvres en esprit et pauvre d'esprit - ce qui n'empêche pas qu'ils sont peut être pauvres de chevance
RépondreSupprimerParfaitement, l'une n'a pas grand chose à faire avec l' autre.
RépondreSupprimerTexte surprenant mais qui montre votre audace et votre liberté.
RépondreSupprimerMais vous savez aussi que des fesses peuvent avoir de l' esprit! Comme une bouche d' ailleurs..regardez celle de brigetoun!
Belle journée!
C'est le faible des fables, exactement.
RépondreSupprimerJ'aime bien.
RépondreSupprimerMerci beaucoup, moi aussi !
RépondreSupprimerToi, tu écris ?
J'écris un petit peu, peut-être même beaucoup, mais ce ne sont que de pauvres écrits commerciaux, administratifs et techniques...
RépondreSupprimerJe n'écris pas comme toi, parce toi, tu Écris (avec un grand É).
je n'ai pas ton talent, mais je trouve que ce que tu fais est Énormeeee, et j'adore.
Je te pousserai la suite par courriel si tu le veux bien, quand je serai rentré du boulot.