L'eau me refuse.
Elle est froide, elle résiste.
J'essaie de lui rappeler
Qui je suis.
Elle insiste :
On ne s'était pas vraiment connues.
On est quittes.
Je ne te dois plus rien.
Je ressaie :
Mais si, tu te souviens.
Elle réplique :
Pour qui te prends-tu ?
Je ne t'acceptais pas,
C'est toi qui t'imposais.
Moi, je n'ai fait
Que te supporter.
Mais ce temps-là est passé.
L'automne est venu.
Je ne te dois plus rien.
Pourtant à l'automne venu, l'eau est harmonie avec la douceur extérieure, le contraste est moins fort, comme une dernière fusion avant le dernier bain.
RépondreSupprimerJ'ai écrit cela AVANT de lire la partie du bouquin sur la nage qui parlait du contraire...
RépondreSupprimerDans la piscine, je me sens presque toujours refusée. Dans l'étang, c'est juste quand l'eau se refroidit.
:-)
(merci d'être passée, Miss OQP)