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| Chaim Soutine. Les maisons. |
Les maisons qui penchaient à droite, routine,
Regardaient toujours d’une horreur mutine
Le va-et-vient de leur houleuse voisine :
Cette mer fougueuse, et libertine.
Elles maudissaient ce qu’elle rapportait :
Du n’importe quoi - des saletés,
Des coquilles douteuses, de rudes galets.
Et donc, ces maisons faisaient leur tout
Pour qu’elle se casse la gueule sur le bout
De la rive qui protégeait leur ton du bon goût.
Et pourtant, tous les jours, la mer continuait,
Joyeuse, heureuse, à toujours les saluer.
Et les maisons qui penchaient à droite peinée
En restaient coïtes, mais horrifiées
Par sa force, son énergie, et surtout,
Par son manque de rigidité impardonnable.
Jolie poésie !
RépondreSupprimerMaisons qui me font penser à ces algues et anémones, balancées en cadence par les vaguelettes du bord de mer.
Spectacle propice au rêve et à l'évasion...
Ouf, SklabeZ, je commençais à croire que je devenais dingue...personne ne semblait y voir ce que j'essayais de dire, et puis j'ai tout de suite eu droit à un zinger, alors, ouf. Tout simplement ouf.
RépondreSupprimerEt merci !
Pensent-elles à gauche?
RépondreSupprimerLe vent de tout façon est intraitable.
( S'il s'agit de Céret, c'est la tramontane, je connais bien le coin et son musée et les arbres peints par Soutine encore sur pieds.)
Tu vis à Céret, Staive ?
RépondreSupprimerPas du tout!
RépondreSupprimerMais j'y allais souvent pour raisons professionnelles et j'en profitais pour visiter le musée, cheminer dans les vieilles ruelles et découvrir une fontaine ou un filet d'eau provenant de la montagne toute proche...
Croquer les cerises, aussi!