La laitière de Vermeer a dû s’appeler Mildred, un prénom qui veut dire douce force.
On constate souvent sa douceur, dans ses rondeurs, la fraîcheur de ses joues, sa concentration sur son travail, la lumière jaune de la cuisine où elle travaillait.
En même temps, on oublie souvent d’étudier sa force.
La force de ses avant-bras, ses muscles, entre poignet et coude, sont témoins de la labeur qui a dû être la sienne : à traire les vaches à la main, à porter après des seaux débordants de blanc, à battre le beurre, à former les fromages, et à pétrir ces pains, cette force qui brille depuis quatre bons siècles, cette force, cette douce force, elle est immanquable.
Ma mère, elle aussi s’appelle Mildred. Elle aussi pétrissait le pain, trayait les vaches ; elle nourrissait sa famille et allait de tâche en tâche, ses muscles s’épuisant au service de son homme et ses enfants.
Toutefois, sa force à ma Mildred se diminue, peu à peu, comme la lumière qui rayonne à travers la petite fenêtre au carreau cassé.
Au contraire de celle de Vermeer, la mienne ne sera pas immortelle, sauf au fond des cœurs de ceux qui l’aiment.
On constate souvent sa douceur, dans ses rondeurs, la fraîcheur de ses joues, sa concentration sur son travail, la lumière jaune de la cuisine où elle travaillait.
En même temps, on oublie souvent d’étudier sa force.
La force de ses avant-bras, ses muscles, entre poignet et coude, sont témoins de la labeur qui a dû être la sienne : à traire les vaches à la main, à porter après des seaux débordants de blanc, à battre le beurre, à former les fromages, et à pétrir ces pains, cette force qui brille depuis quatre bons siècles, cette force, cette douce force, elle est immanquable.
Ma mère, elle aussi s’appelle Mildred. Elle aussi pétrissait le pain, trayait les vaches ; elle nourrissait sa famille et allait de tâche en tâche, ses muscles s’épuisant au service de son homme et ses enfants.
Toutefois, sa force à ma Mildred se diminue, peu à peu, comme la lumière qui rayonne à travers la petite fenêtre au carreau cassé.
Au contraire de celle de Vermeer, la mienne ne sera pas immortelle, sauf au fond des cœurs de ceux qui l’aiment.
Mooi eerbetoon aan je moeder
RépondreSupprimerDésolée, je suis néerlandonulle.
RépondreSupprimerMoi aussi !
RépondreSupprimerGoogle dictionary dit : "Bel hommage à ta maman !" et je suis d'accord avec lui ;-)
Mes textes sont des femmages. ;-)
RépondreSupprimerEntièrement de l'opinion de SklabeZ, même en néerlandais...
RépondreSupprimerDank U weel !!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta dernière phrase, joye
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