Une princesse qui vivait dans un château...
Mais c'est vraiment banal, il faut faire plus beau !
Alors, disons que c'était une grenouille...
Dans un château ? Mon dieu ! Quelle nouille !
Une grenouille qui vivait dans un marais...
Voilà qui est bon et bien démarré !
Alors la grenouille avait un amant...
C'est bien, ça avance, c'est qui le galant ?
Un crapaud gonflé mais quand même moins vert...
Un crapaud gonflé ? À quoi est-ce qu'il sert ?
Il jouait du banjo au-dessous du balcon...
De la grenouille ? Mazette ! que c'est con !
Le crapaud lui chantait de douces ballades...
Mais arrête ce bruit, j'en deviens malade !
La grenouille chantait ses airs tout plaintifs
Qui rendaient le crapaud quasi-jouissif...
Mais ! De pire en pire ! Ça devient précaire
Il faudra finir ces dégâts littéraires !
Je m'en lave les mains, écris comme tu veux !
C'est mauvais ! Affreux ! Je m'arrache les cheveux !
Ils vivaient heureux jusqu'à un jour de fête
Où madame crapaud leur a cogné la tête
Avec sa grosse poêle dans laquelle a fait frire
Les cuisses de la grenouille aux oignons de son sire.
Moralité :
Pour vous qui jouez aux amants amphibiens,
Restez dans les eaux qui cachent combien,
Car le poète en tirera sa vengeance
En écoutant une muse sans élégance.
une muse idiote, les contes DOIVENT être à base de stéréotypes et d'absurdité pour garnir
RépondreSupprimerah ?
RépondreSupprimer;-)
Qui de la muse ou du poète a le dernier mot ;-)
RépondreSupprimerHéhé, euh... trés bon le coup des cuisse de grenouille aux oignons ....