OUATE ET VERRE

OUATE ET VERRE

15.3.11

Le fabuliste et sa muse

Une princesse qui vivait dans un château...
Mais c'est vraiment banal, il faut faire plus beau !
Alors, disons que c'était une grenouille...
Dans un château ? Mon dieu ! Quelle nouille !
Une grenouille qui vivait dans un marais...
Voilà qui est bon et bien démarré !

Alors la grenouille avait un amant...
C'est bien, ça avance, c'est qui le galant ?
Un crapaud  gonflé mais quand même moins vert...
Un crapaud gonflé ? À quoi est-ce qu'il sert ?
Il jouait du banjo au-dessous du balcon...
De la grenouille ? Mazette ! que c'est con !

Le crapaud lui chantait de douces ballades...
Mais arrête ce bruit, j'en deviens malade !
La grenouille chantait ses airs tout plaintifs
Qui rendaient le crapaud quasi-jouissif...
Mais ! De pire en pire ! Ça devient précaire
Il faudra finir ces dégâts littéraires !

Je m'en lave les mains, écris comme tu veux !
C'est mauvais ! Affreux !  Je m'arrache les cheveux !
Ils vivaient heureux jusqu'à un jour de fête
Où madame crapaud leur a cogné la tête
Avec sa grosse poêle dans laquelle a fait frire
Les cuisses de la grenouille aux oignons de son sire.

Moralité :

Pour vous qui jouez aux amants amphibiens,
Restez dans les eaux qui cachent combien,
Car le poète en tirera sa vengeance
En écoutant une muse sans élégance.

3 commentaires:

  1. une muse idiote, les contes DOIVENT être à base de stéréotypes et d'absurdité pour garnir

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  2. Qui de la muse ou du poète a le dernier mot ;-)

    Héhé, euh... trés bon le coup des cuisse de grenouille aux oignons ....

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