[texte pour les Impromptus littéraires]
Bleu, c’était la couleur du tissu royal.
Je suis celui qui est mort car loyal.
Je suis le fantôme qui s’appelle
Liberté.
Blanc, la couleur des navires en guerre.
Je suis celui qui est mort pour la terre.
Je suis le fantôme qui s’appelle
Égalité.
Rouge, c’est toujours la couleur du sang
Qui coule encore partout en dépit du rang.
Je suis le fantôme qui s’appelle
Fraternité.
Je suis le tricolore, spectre quand on oublie
Que c’est la couleur des coeurs qui nous lie,
Pas celle des peaux – celui qui crie
Fragilité.
Est-ce pour déclamer à la garden party du 14 juillet ?
RépondreSupprimer:-(
RépondreSupprimermais en fait combien de drapeaux ont (avec plus de complexité dans leur disposition) ces trois couleurs ? Nous sommes ,donc essentiels
RépondreSupprimerHallo, brige, merci d'être passée. Je trouvais que le tricolore faisait l'affaire pour de nombreuses raisons, qu'il se prêtait parfaitement au double sens de spectre de la consigne... Nulle part dans mon poème ne vois-je le sens que ce n'est que le drapeau français qui représente trop la métaphore des bonnes et des mauvaises intentions des hommes. Mais c'est peut-être le cas et je ne peux pas le voir.
RépondreSupprimerC'est Liberté, Egalité, Fraternité qui a renforcé mon idée. C'est quand même la devise …
RépondreSupprimerC'est le garden-party et l'idée de déclamer qui m'a fait faire :-( En fait, ton commentaire m'a un peu surprise.
RépondreSupprimerBon, je ne m'attendais pas à ce que l'on aime mon texte, au contraire, mais comme j'ai dit ailleurs, les mots "Liberté, Fraternité, Égalité" semblent avoir perdu beaucoup de leur sens, non seulement en France mais partout dans le monde.
C'est-à-dire qu'en France, de liberté, d'égalité et de fraternite, il ne reste guère plus que l'écho des mots, hélas ! Quant à la fragilité, celle des êtres semblent entretenue et exacerbée jusqu'à la rupture. Quel fanion de paix pourront-nous brandir encore, et qui le verra ?
RépondreSupprimerJoli texte, sinon, Joye. J'aime bie nta mainère de parler à la première personne (tiens, ça me rappelle le titre d'un poême d'Aragon, "Le discours à la première personne").
Des bises :-)