je passe
avec ma clé
rouillée
j'ouvre la serrure
qui grince
j'attrape le vieux balai
et je balaie
devant ma propre
porte propre
quelques toiles
décousues
laissées par une arraignée
voguant vers le plafond
j'appuie
sur des boutons
et des moutons
de poussière douteuse
j'enlève les roses desséchées
de leur vase
je jette l'eau qui stagne
comme quelques mots tristounets
perdus dans un coin
sans lumière
je laisse quelques croquettes
pour un gentil chat ou deux
qui passera ou pas
je remets mon chapeau
de brumes
et mon chandail troué
comme un coeur en deuil
et je repars
Un passage qui remue...
RépondreSupprimerQuand la vie s'en est allée le temps s'arrête aussi, il ne reste plus alors que la douleur et le souvenir.
Très belle écriture, joye.
Hallo Matou
RépondreSupprimerAs-tu bien retrouvé
Tes croquettes ?
Le gentil matou en a ronronné de plaisir. Il reviendra...
RépondreSupprimerDat's a nice kitty-kot.
RépondreSupprimerTes mots sont beaux, émouvants et forts, Joye.
RépondreSupprimerMerci captaine. Je crois que tu comprends ce que je ressens.
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