The Postman by Thomas Liddall Armitage |
Lydie était une correspondante avide. Elle écrivait à ses parents, ses amis, ses connaissances. Aucun jour ne passa sans que Lydie prenne son encre, sa plume et son papier pour gratter un petit bonjour, un grand salut, ou des mots tendres, drôles, et gentils.
Par conséquent, elle recevait toujours un tas de réponses, aussi drôles, tendres ou gentils, selon l'occasion. Elle adorait recevoir son courier chaque jour vers onze heures pour la première relève et encore dix-sept heures pour la deuxième.
Monsieur Thomas, le facteur, de devait jamais sonner à la porte. Son pas quittant le trottoir était presque toujours accueilli par l'ouverture de la porte, et le visage souriant de Lydie qui regardait ses mains pleines d'enveloppes.
Sa soeur, Pénélope, par contre, était aussi timide sur papier qu'en personne. Elle ne parla que rarement, ses yeux parlaient pour elle, sauf quand un mot était absolument nécessaire. Ce n'était jamais elle qui osait ouvrir la porte, jamais elle qui s'y présentait toute seule, et jamais elle qui adressait un mot à monsieur Thomas, l'homme qu'elle adorait impossiblement, de tout son grand petit coeur, si grand et si beau qu'elle n'osa même pas le regarder.
verse un pleur fraternel sur Pénélope
RépondreSupprimerLa timidité est une maladie auto-immune, pensé-je.
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