À dix-huit heures, c'était formel,
Mais le bonhomme était nulle part
Et c'était l'heure de son départ !
Où il était ?! Noël, le père,
A pris, à tort, un somnifère
Pensant que c'était antalgique
Et lui en manque de viatique !
Or, il dormait déjà son plein
Couché par terre, sous le sapin.
Au Pôle Nord régnait la panique.
Que ferait-on sans vieux "St. Nick" ?
Les rennes attendaient patiemment,
(Les lutins juraient bruyamment)
Mais moi, sa femme, m'y connaissais
Alors, très vite, je les rassurais !
J'ai jeté une sceau d'eau bien froide
À sa figure, et puis l'escouade
De lutins chantaient « Tintez cloches » !
Mais lui flanquait de grosses taloches
Et même Rodolphe a pris une claque
Car Papa N. était patraque
Et commençait à ronfler dur
Sous le sapin, parti, pour sûr.
Alors, j'ai eu la bonne idée
De mettr' ses robes, et, malmenée,
J'ai crié en partant « Motus ! ».
Avant que sonne l'angélus
Du matin du vingt-cinq décembre
(Car j'étais la tout' premièr' membre
Du club qui aide le Père Noël
Une fois par an dans son bordel).
Oui, ça m'est arrivé depuis
De rappeler à l'epoux exquis
À qui il doit sa renommée ?
À sa douce et tendre. Assommée.
il ne dormait pas, il attendait que tu agisses à sa place
RépondreSupprimerChère brige, j'ai peur que tu confondes narratrice et pouet.
RépondreSupprimer;-)
Merci beaucoup pour tes com's, parfois je me sens bien seule par ici.
Bises.
Ahhhhh !!! que feraient les hommes sans les femmes !
RépondreSupprimermagnifique !
RépondreSupprimerah oui, alors
faudrait écrire un manuel expliquant aux hommes combien les femmes, quand même, comptent, et on mettrait ton petit conte en première page !
;)