Tout d’abord, on tire trois coups (dans la tête du lecteur) et la pièce commence (à nous énerver).
ACTE LE PREMIER (mais pas le dernier, hélas)
Silvia ne veut pas épouser Dorante sans le connaître (parce qu’elle a peur que cela soit une autre nénette, après tout, Dorante, c'est pas un prénom de pouffe ?). Donc elle envoie sa femme de chambre dans sa place, à savoir Lisette (parasite qui ronge les bourgeons de la vigne).
Mais les grands esprits se rencontrent (ailleurs que dans cette pièce) et Dorante s’habille en valet (qui s’appelle Bourgignon car c’est un beauf - boeuf bourgignon, vous connaissez, non ?) pendant que son serviteur Arlequin (qui deviendra plus tard chef d’une grande maison de rédaction) pour se présenter. Monsieur Orgon (qui a inventé le Wurlitzer, d’où sa fortune) et son fils Mario (non, pas celui qui a inventé le jeu vidéo, c’est l’autre) sont au courant de ce qui se passe (au contraire du pauvre lecteur).
ACTE LE DEUXIO (car jamais deux sans toi, hein ?)
Dorante et Silvia sont consternés de se retrouver séduits par des pauvres ploucs ignobles (bonjour les troussages de domestique) et les pauvres ploucs ignobles commencent à se prendre pour des grosses légumes (leur séduction mutuelle faisant le pois). Dorante, ne pouvant plus, se dévoile, au grand soulagement de Silvia (qui, elle, garde son burqa, l’histoire de voir comment tout va se dérouler, n’ayant pas lu la pièce jusqu’à sa fin pour savoir).
ACTE CRIMINEL LA CROTTE (the turd en anglais) :
Silvia tient à faire souffrir Dorante, ce sera la preuve de son amour (mais pas du sien) s’il abandonne la chipie friquée (elle-même) pour épouser la fausse femme de chambre (elle-même encore). Mais le coup n’est pas réalisé avant que son frangin Mario (le super Mario Brother) l’aide à rendre jaloux ce stupide Dorante (ignorante). Ce n’est qu'à la nuit de noces où Silvia se dévoile, et là, ce sera trop tard pour sa proie (la poire). Arlequin et Lisette, eux, s’aimeront aussi, mais sans sous, et donc moins heureux que les deux pauvres riches.
ACTE IV
Il n’y en a pas (ce sera donc un acte manqué).
très beau résumé
RépondreSupprimerMarivaux ? Connais pas du tout. À l'époque où j'aurais dû, j'y suis passé totalement à travers.
RépondreSupprimerJ'aime bien la façon dont tu le revisites.
C'est ma vengeance, j'ai été pas mal torturée par l'étude de cette stupide pièce ! ;-)
RépondreSupprimerMerci pour vos com's !
Alors, a nos actes manqués!
RépondreSupprimerhttp://www.dailymotion.com/video/xnsev_goldman-a-nos-actes-manques_music