Un jour, toi aussi, tu passeras par ce portail.
Tu repartiras, sans regarder en arrière,
ton col défait,
tes cheveux ébouriffés par la brise chaleureuse.
Tu traverseras le pré ensoleillé.
Il y aura des trous de verdure, quelques haillons,
un ruisseau,
mais tu ne les verras pas.
Tu repartiras, sans regarder en arrière,
ton col défait,
tes cheveux ébouriffés par la brise chaleureuse.
Tu traverseras le pré ensoleillé.
Il y aura des trous de verdure, quelques haillons,
un ruisseau,
mais tu ne les verras pas.
Le soleil sera chaud sur tes épaules,
tu respireras l'air d'un après-midi d'été,
le chant des alouettes
t'accompagnera
et nous entendrons, de loin,
les échos de ton rire qui s'éloignera peu à peu.
Nous ne t'attendrons pas, mon amour,
car tu ne seras pas de retour
avant que la nuit ne retombe sur nous tous.
car tu ne seras pas de retour
avant que la nuit ne retombe sur nous tous.
ou que nous ne partions peu à peu, nous aussi dans le soleil
RépondreSupprimerMourir, c'est partir un peu, oui.
RépondreSupprimerbisou brige