Là, à qui de droit...
OUATE ET VERRE
OUATE ET VERRE
29.6.06
27.6.06
Que ton soleil aussi
25.6.06
Menteur, menteur
Menteur, menteur
Salaud, salaud
Menteur
Salaud
Menteur
Salaud
Menteuse, menteuse
Je te traiterai de sotte
Salaud, salaud
Je te traiterai de connard
Menteuse
(salaud)
Menteuse
(salaud)
Mentuese
Je ne croirai plus
à rien, merci
Menteuse, menteuse
Salaud, salaud
Salaud, salaud
Menteur
Salaud
Menteur
Salaud
Menteuse, menteuse
Je te traiterai de sotte
Salaud, salaud
Je te traiterai de connard
Menteuse
(salaud)
Menteuse
(salaud)
Mentuese
Je ne croirai plus
à rien, merci
Menteuse, menteuse
Salaud, salaud
24.6.06
Faux ourlet
Patiemment, elle prend son aiguille,
Son dé à coudre, du fil de coton.
Elle introduit la pointe au chas.
Dans un clin d'oeil, non, plus rapide
Le tout est noué,
Et déjà le ponc - ponc
Dans ce repli
Fait d'un tissu épais
Revient comme un doux souvenir
Du temps où l'on trouvait bien
De broder ses histoires.
Son dé à coudre, du fil de coton.
Elle introduit la pointe au chas.
Dans un clin d'oeil, non, plus rapide
Le tout est noué,
Et déjà le ponc - ponc
Dans ce repli
Fait d'un tissu épais
Revient comme un doux souvenir
Du temps où l'on trouvait bien
De broder ses histoires.
23.6.06
Simon said...
Dans mes classeurs de lycée,
Il reste un rêve, un seul secret
Encore un mot que je ne dis jamais
Un mot d'amour
Un mot de tendresse.
Des mots de femme
Que je ne cache plus mais
Qu'on condamne toujours...
Y a du sang, des pleurs
Des dernières blessures
Des coeurs...
Qui fait des bleus à nos coeurs ?
Qui chante le blues à mon âme ?
Faut que je bluffe,
Mais je ne vais jamais mentir.
Il reste un rêve, un seul secret
Encore un mot que je ne dis jamais
Un mot d'amour
Un mot de tendresse.
Des mots de femme
Que je ne cache plus mais
Qu'on condamne toujours...
Y a du sang, des pleurs
Des dernières blessures
Des coeurs...
Qui fait des bleus à nos coeurs ?
Qui chante le blues à mon âme ?
Faut que je bluffe,
Mais je ne vais jamais mentir.
Je veux
J'aime pas quand tu dors, quand tu te reposes, quand tu sombres dans le silence, lorsque moi, je suis là, vivante, je veux que tu répondes.
J'aime pas quand tu dors, paisible, comme ça, ton corps limpide, en repos, tes respirations régulières et rythmées, je veux que tu répondes.
J'aime pas quand tu dors, loin de moi, de mon regard, de mes bras, de mon corps, de mon coeur, je veux que tu répondes.
J'aime pas quand tu dors. Je veux que tu répondes.
J'aime pas quand tu dors, paisible, comme ça, ton corps limpide, en repos, tes respirations régulières et rythmées, je veux que tu répondes.
J'aime pas quand tu dors, loin de moi, de mon regard, de mes bras, de mon corps, de mon coeur, je veux que tu répondes.
J'aime pas quand tu dors. Je veux que tu répondes.
20.6.06
Queen Anne's Lace
[photo de la page Graham County North Carolina Wild Flower Home page]
La reine se promène,
Se baignera au lac,
Au soleil, au vent
Qui fera danser son dentelier,
Doux assistant à sa baignade.
Le soleil paresseux
Ne pense pas trop
À la déranger.
Il se cache discrètement
Derrière un nuage,
Attendant qu'elle
L'appelle.
Mais la reine ne pense pas à son valet,
Déjà un poisson-paysan demande audience.
Et le dentelier délicat
Patiente dans les roseaux,
Guettant sa chance.
La reine se promène,
Se baignera au lac,
Au soleil, au vent
Qui fera danser son dentelier,
Doux assistant à sa baignade.
Le soleil paresseux
Ne pense pas trop
À la déranger.
Il se cache discrètement
Derrière un nuage,
Attendant qu'elle
L'appelle.
Mais la reine ne pense pas à son valet,
Déjà un poisson-paysan demande audience.
Et le dentelier délicat
Patiente dans les roseaux,
Guettant sa chance.
17.6.06
J'ai pas de freins sur mon vélo !
J'ai pas de freins sur mon vélo !
Oui, je sais, c'est bien barjo !
Je sais, je sais, c'est pas jojo,
J'ai pas de freins sur mon vélo !
J'ai pas de freins sur mon vélo !
Lors des trajets in extenso
J'ai pas le temps pour un « allô » :
J'ai pas de freins sur mon vélo !
J'ai pas de freins sur mon vélo !
¡Olé! crie l'aficionado,
(Tant pis pour mon pauvr' 'tit ego)
J'ai pas de freins sur mon vélo !
J'ai pas de freins sur mon vélo,
Je roule vite, à tout de go,
Eh oui, je gueule, mais trémolo !
La corrida, le mikado
Me font tous deux un lumbago,
Aux jeux de dames, chuis pas accro,
Je voulais ce stupide vélo !
Et pis, les freins sont pas réglo ! ! !
Faisant bilan du statu quo,
Je te dis pas, chuis parano !
Ça va saigner en rouge fluo !
Déjà je roule prestissimo,
Mais n'en rie pas, sale rigolo !
Et toi, ta gueule, t'es un sado !
Un gars finirait soprano,
À cette vitesse, chuis torpédo...
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
j' v s p d f r s/ m
a ai ô eins o
n
^ è l ó...
Oui, je sais, c'est bien barjo !
Je sais, je sais, c'est pas jojo,
J'ai pas de freins sur mon vélo !
J'ai pas de freins sur mon vélo !
Lors des trajets in extenso
J'ai pas le temps pour un « allô » :
J'ai pas de freins sur mon vélo !
J'ai pas de freins sur mon vélo !
¡Olé! crie l'aficionado,
(Tant pis pour mon pauvr' 'tit ego)
J'ai pas de freins sur mon vélo !
J'ai pas de freins sur mon vélo,
Je roule vite, à tout de go,
Eh oui, je gueule, mais trémolo !
La corrida, le mikado
Me font tous deux un lumbago,
Aux jeux de dames, chuis pas accro,
Je voulais ce stupide vélo !
Et pis, les freins sont pas réglo ! ! !
Faisant bilan du statu quo,
Je te dis pas, chuis parano !
Ça va saigner en rouge fluo !
Déjà je roule prestissimo,
Mais n'en rie pas, sale rigolo !
Et toi, ta gueule, t'es un sado !
Un gars finirait soprano,
À cette vitesse, chuis torpédo...
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
j' v s p d f r s/ m
a ai ô eins o
n
^ è l ó...
16.6.06
16 juin 2006
La brise vient feuilleter les pages de son cahier,
trop curieuse, indiscrète,
Elle guette la femme sur son ventre
les fesses-au-soleil.
Caillou, caillou,
petits poissons,
hirondelles qui viennent boire, spoutch !
dans l'eau.
Le red-winged blackbird
Fait son appel :
pourrrrrwouïïïï
pourrrrrwouïïïï.
Une grenouille qui fait son
clic-clic-clic-clic-clic.
Les ondes, comme les rides
qui s'effacent dans le bleu,
s'éclipsent, insouciantes.
Sa tête fait de l'ombre sur la page
où coule cette encre délicieuse, et
cette lumière dorée d'un après-midi de juin
ne demande qu'à voir
ses seins bronzés
pour la première fois.
trop curieuse, indiscrète,
Elle guette la femme sur son ventre
les fesses-au-soleil.
Caillou, caillou,
petits poissons,
hirondelles qui viennent boire, spoutch !
dans l'eau.
Le red-winged blackbird
Fait son appel :
pourrrrrwouïïïï
pourrrrrwouïïïï.
Une grenouille qui fait son
clic-clic-clic-clic-clic.
Les ondes, comme les rides
qui s'effacent dans le bleu,
s'éclipsent, insouciantes.
Sa tête fait de l'ombre sur la page
où coule cette encre délicieuse, et
cette lumière dorée d'un après-midi de juin
ne demande qu'à voir
ses seins bronzés
pour la première fois.
14.6.06
Astronaute
Tes pas ralentissent dans le vide,
Suspendus dans le temps,
Où le temps n'existe plus.
Ton dos se courbe de plus en plus,
Comme l'univers.
Il y a parfois une vague lumière,
D'une planète qui n'existe plus
Peut-être un appel de détresse
Un signal qui se perd dans le vide.
Tu nous reviens des fois, bredouille,
Mais les périgées s'affaiblissent --
Lentement, sûrement :
Bientôt, elles ne nous manqueront plus.
Suspendus dans le temps,
Où le temps n'existe plus.
Ton dos se courbe de plus en plus,
Comme l'univers.
Il y a parfois une vague lumière,
D'une planète qui n'existe plus
Peut-être un appel de détresse
Un signal qui se perd dans le vide.
Tu nous reviens des fois, bredouille,
Mais les périgées s'affaiblissent --
Lentement, sûrement :
Bientôt, elles ne nous manqueront plus.
13.6.06
L'inévitable
L'eau est fraîche, mais tu vas vite et te réchauffe.
L'eau te dit, tu vois,
je ne faisais que blaguer.
Je suis contente de te revoir.
Vous vous communiez.
Eau-et-corps,
Corps-et-eau.
Rassurée que l'eau
veut toujours de toi,
Et que toi,
tu as toujours envie d'elle,
Tu sors et montre ton ventre rond et imparfait
Au soleil.
L'eau te dit, tu vois,
je ne faisais que blaguer.
Je suis contente de te revoir.
Vous vous communiez.
Eau-et-corps,
Corps-et-eau.
Rassurée que l'eau
veut toujours de toi,
Et que toi,
tu as toujours envie d'elle,
Tu sors et montre ton ventre rond et imparfait
Au soleil.
12.6.06
Épices
Loin du marché de soie,
Loin des lanternes jaunes et noires
Qui flottent dans les brises...
Loin de ce parc
Où les vieux prennent l'exercice
Rythmés par le chant de leurs grives,
Surprises de retrouver
La cage suspendue dans l'arbre...
Loin du square
Où un seul gars se tenait debout
Devant les canons...
Toi, tu sens
La cannelle,
Le muscat,
Le gingembre.
Loin des lanternes jaunes et noires
Qui flottent dans les brises...
Loin de ce parc
Où les vieux prennent l'exercice
Rythmés par le chant de leurs grives,
Surprises de retrouver
La cage suspendue dans l'arbre...
Loin du square
Où un seul gars se tenait debout
Devant les canons...
Toi, tu sens
La cannelle,
Le muscat,
Le gingembre.
Parfumerie
ça sentait le plaisir
l'exotisme
l'érotisme
l'élitisme
ça sentait l'aventure
café-câlin
ta voix
tes yeux
ça sentait la caresse
rubans
dentelles
paquet-cadeau
l'exotisme
l'érotisme
l'élitisme
ça sentait l'aventure
café-câlin
ta voix
tes yeux
ça sentait la caresse
rubans
dentelles
paquet-cadeau
8.6.06
La Question -- Neruda
[ma traduction de "La Pregunta" (dans "Las Furias", de "Los versos del Capitán)]
Amour, une question
t'a détruite.
Je suis revenu à toi
depuis une incertitude épineuse.
Je te veux droit comme
l'épée ou le chemin.
Mais tu tiens
à garder une niche
à l'ombre que je ne veux pas.
Mon amour,
comprends-moi,
je t'aime toute entière
des yeux aux pieds, aux ongles,
dedans,
toute la clarté, celle que tu as gardée.
C'est moi, mon amour,
qui frappe à ta porte.
Ce n'est pas le fantôme, ce n'est pas
celui qui s'est arrêté une fois
à ta fenêtre.
J'enfonce la porte :
j'entre dans toute ta vie :
je viens vivre dans ton âme.
tu n'y peux rien avec moi.
Tu dois ouvrir de porte en porte,
tu dois m'obéir,
tu dois ouvrir tes yeux
afin que je cherche en eux,
tu dois voir comment je marche
avec des pas lourds
par tous les chemins
qui, aveugles, m'attendaient.
N'aie pas peur,
je suis à toi,
mais
je ne suis ni passager ni mendiant,
je suis ton maître
celui que tu attendais
et maintenant j'entre
dans ta vie,
pour ne plus sortir,
amour, amour, amour,
pour rester.
Amour, une question
t'a détruite.
Je suis revenu à toi
depuis une incertitude épineuse.
Je te veux droit comme
l'épée ou le chemin.
Mais tu tiens
à garder une niche
à l'ombre que je ne veux pas.
Mon amour,
comprends-moi,
je t'aime toute entière
des yeux aux pieds, aux ongles,
dedans,
toute la clarté, celle que tu as gardée.
C'est moi, mon amour,
qui frappe à ta porte.
Ce n'est pas le fantôme, ce n'est pas
celui qui s'est arrêté une fois
à ta fenêtre.
J'enfonce la porte :
j'entre dans toute ta vie :
je viens vivre dans ton âme.
tu n'y peux rien avec moi.
Tu dois ouvrir de porte en porte,
tu dois m'obéir,
tu dois ouvrir tes yeux
afin que je cherche en eux,
tu dois voir comment je marche
avec des pas lourds
par tous les chemins
qui, aveugles, m'attendaient.
N'aie pas peur,
je suis à toi,
mais
je ne suis ni passager ni mendiant,
je suis ton maître
celui que tu attendais
et maintenant j'entre
dans ta vie,
pour ne plus sortir,
amour, amour, amour,
pour rester.
7.6.06
6.6.06
Écritures
Pour elle
La belle
Page blanche :
Elle entend ton appel
Ton chant de sirène
Ton poème d'amour
Ton discours volubile
Ton stylo,
séduit,
jaillit
son encre
dégringolante
de désir :
Tes mots s'éclatent
Sur elle
La belle
Page blanche.
La belle
Page blanche :
Elle entend ton appel
Ton chant de sirène
Ton poème d'amour
Ton discours volubile
Ton stylo,
séduit,
jaillit
son encre
dégringolante
de désir :
Tes mots s'éclatent
Sur elle
La belle
Page blanche.
L'avantageux
Cul-de-jatte qui fait la course
Cours, cul-de-jatte, cours !
On refuse de s'appitoyer :
Cours, cul-de-jatte, cours !
On détruit
Son fauteuil,
On lui vole
Ses béquilles,
On lui lie
Ses bras musclés
Derrière son dos,
Histoire de ne pas
L'avantager.
Cours, cul-de-jatte, cours !
On mise sur toi, cours,
Espèce de gros con !
Et sacré nom des noms,
Le cul-de-jatte
Gagne !
C'était truqué leur truc,
criait-on.
Cours, cul-de-jatte, cours !
On refuse de s'appitoyer :
Cours, cul-de-jatte, cours !
On détruit
Son fauteuil,
On lui vole
Ses béquilles,
On lui lie
Ses bras musclés
Derrière son dos,
Histoire de ne pas
L'avantager.
Cours, cul-de-jatte, cours !
On mise sur toi, cours,
Espèce de gros con !
Et sacré nom des noms,
Le cul-de-jatte
Gagne !
C'était truqué leur truc,
criait-on.
lapin pris
Le lapin pris dans un piège invisible attend son sort. Il prie au dieu des lapins pour une fin rapide, un coup de feu qui vient dans dans moins d'une seconde, qui fait péter son cerveau contre les fils tissés de la cage. Il tremble de peur, à penser qu'on le libérera et qu'il sera donc obligé de s'envoler comme une flèche à travers le pré au crépuscule avant que l'émeute de chiens ne le trouve enfin pour lui casser le cou dans leurs mâchoires couvertes de bave, afin de ramener leur prix, son corps inerte, son coeur éclaté, sa peur enfin éteinte.
Un chat peut regarder un roi
L'absurdité n'a pas de prix.
Un regard ne coûte rien.
L'homme et son oeil, belle paire de perdrix
À prendre dans un piège terrien.
Les meilleures choses ne sont pas des choses.
Ton esprit et ta tête, leur valeur
Est phénomène que toi, tu oses
Montrer à l'agresseur.
Avec tes mots, tu casses la vitrine.
Tu prends d'assaut cette Bastille injuste
Avec ce qui bat au-dessous de ta poitrine
Tu libères, tu déloges l'incruste.
Un regard ne coûte rien.
L'homme et son oeil, belle paire de perdrix
À prendre dans un piège terrien.
Les meilleures choses ne sont pas des choses.
Ton esprit et ta tête, leur valeur
Est phénomène que toi, tu oses
Montrer à l'agresseur.
Avec tes mots, tu casses la vitrine.
Tu prends d'assaut cette Bastille injuste
Avec ce qui bat au-dessous de ta poitrine
Tu libères, tu déloges l'incruste.
5.6.06
ce grand drap blanc
ce grand drap
blanc entre nous
fait de lin
usé par
des générations
des corps chauds
parfois moites
parfois froids
parfois frêles
parfois robustes comme le vent
qui soufflait sur des champs
qui faisait danser les brins
qui faisait fuir les linettes
ce grand drap blanc
entre nous
portant des brûlures
d'un ancien fer
trop chaud
trop lourd
trop meurtrier
tâché par le sang des premières nuits brutales,
des naissances et des dépouilles banales
et depuis qu'on n'est plus
à la noce
ce grand drap blanc
entre nous
nous servira de
banderole
blanc entre nous
fait de lin
usé par
des générations
des corps chauds
parfois moites
parfois froids
parfois frêles
parfois robustes comme le vent
qui soufflait sur des champs
qui faisait danser les brins
qui faisait fuir les linettes
ce grand drap blanc
entre nous
portant des brûlures
d'un ancien fer
trop chaud
trop lourd
trop meurtrier
tâché par le sang des premières nuits brutales,
des naissances et des dépouilles banales
et depuis qu'on n'est plus
à la noce
ce grand drap blanc
entre nous
nous servira de
banderole
1.6.06
Voix au chapitre
Toi et ton stupide silence.
Tu étais là, tu as vu l'accident, l'incident, l'excédent, et tu n'as rien dit.
Ni au malfrat, ni à l'hostie.
Toi et ton stupide silence.
Tu disais "Mais non, mes mots, ils ne peuvent rien, ils ne peuvent pas cautériser la blessure",
Donc tu l'as laissée saigner.
Toi et ton stupide silence.
Tu as dit "Mais-moi-je-ne-savais-pas-quoi-dire", toi qui as la langue bien pendue,
Quand c'est à ton sujet.
Toi et ton stupide silence.
Et depuis, pas un mot, pas un geste, pas une parole, rien, nada, niente, zip,
Rien de rien, tu ne regrettes rien.
Toi et ton stupide silence.
Tu étais là, tu as vu l'accident, l'incident, l'excédent, et tu n'as rien dit.
Ni au malfrat, ni à l'hostie.
Toi et ton stupide silence.
Tu disais "Mais non, mes mots, ils ne peuvent rien, ils ne peuvent pas cautériser la blessure",
Donc tu l'as laissée saigner.
Toi et ton stupide silence.
Tu as dit "Mais-moi-je-ne-savais-pas-quoi-dire", toi qui as la langue bien pendue,
Quand c'est à ton sujet.
Toi et ton stupide silence.
Et depuis, pas un mot, pas un geste, pas une parole, rien, nada, niente, zip,
Rien de rien, tu ne regrettes rien.
Toi et ton stupide silence.
Inscription à :
Articles (Atom)