ta surface, un miroir
que je brise avec les mains
et les bras, tendus,
l'une après l'autre
je glisse, entourée de toi
et je vois les ronds
que font mon passage
toi qui me reçois
qui te fais coussin
sous moi afin que je glisse
que je m'y insinue
que je coule
en ta fraîcheur
dans ton volume
sous ta surface
sur ton flot
et sous le bois chaud
à tes bords
où s'abritent
les petits poissons
microscopiques
je pousse des pieds
et me relance
dans la course
à travers
tes reflets
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