OUATE ET VERRE
OUATE ET VERRE
30.5.05
19.5.05
Beau comme ce matin...
Je ne saurais jamais écrire un poème aussi beau que le lever du soleil ce matin chez moi. Les brûmes collaient à la terre et y gisaient juste au-dessus dans une couche vague entre la terre et le ciel, entre la mortalité et l'éthéré. La plume ne vaudra jamais l'oeil, tout comme le Paradis devra toujours laisser à désirer... Et donc, je t'adresse ces mots inadéquats, ô beau soleil, ô ciel ravissant, ô phénomène qui éblouit et qui berce en même temps...
18.5.05
Bougie
C'est la lumière d'une bougie qui me fait rougir, qui me fait m'adoucir, qui me fait penser à toi et tes grands yeux --
Une chaleur, un repos, un je-me-pose-la-tête-là-sur-ton-épaule.
C'est la lumière d'une bougie qui m'interpelle, qui me rappelle un soir avec toi et tes grands yeux --
Une douceur, une récompense, un je-te-serre-dans-mes-bras.
C'est la lumière d'une bougie, une aube artificielle, un drapeau blanc pendant la guerre qui signale un désir --
Une oasis, un refuge, un je-suis-là-tout-à-toi-en-ce-moment-en-ce-lieu.
C'est la lumière d'une bougie, et ses larmes de cire fondantes, qui réchauffe et qui marque ce qui est à nous --
Un toucher, un regard, un reflet
Un regard, un reflet,
Un reflet, un regard,
Un reflet, un regard, un toucher
C'est la lumière d'une bougie qui nous illumine, toi et moi dans nos ombres, dans nos éclairs, dans ce lieu --
8.5.05
Ton silence
C'est ton silence qui franchit le seuil,
La grève, les rives, les plages, et l'océan.
C'est ton silence qui franchit le gouffre.
La colombe qui repart, libérée,
Une flèche lancée vers les cieux.
C'est ton silence, rompu, qui soulage.
La grève, les rives, les plages, et l'océan.
C'est ton silence qui franchit le gouffre.
La colombe qui repart, libérée,
Une flèche lancée vers les cieux.
C'est ton silence, rompu, qui soulage.
Chaloupe
Douceur de peau, de coeur,
Tu m'enveloppes, tu m'entoures
Tu me berces de ton coeur, de ta chair.
Je te caresse, ta chaleur, ta douceur,
Soyeuse, satinée,
Velours, veloutée...
Douceur de peau, de coeur,
Tu m'enveloppes, tu m'entoures
Tu me berces.
Brillantine, parfums
Et toi, liquide et riche.
Tu me berces,
Tu m'enveloppes, tu m'entoures :
Douceur de coeur, de peau.
Velours, veloutée,
Volupté, volonté,
Soyeuse, satinée, chaleureuse, et douce.
Tu me berces de ta chair, de ton coeur...
Tu m'entoures, tu m'enveloppes,
De coeur, de peau, douceur.
Tu m'enveloppes, tu m'entoures
Tu me berces de ton coeur, de ta chair.
Je te caresse, ta chaleur, ta douceur,
Soyeuse, satinée,
Velours, veloutée...
Douceur de peau, de coeur,
Tu m'enveloppes, tu m'entoures
Tu me berces.
Brillantine, parfums
Et toi, liquide et riche.
Tu me berces,
Tu m'enveloppes, tu m'entoures :
Douceur de coeur, de peau.
Velours, veloutée,
Volupté, volonté,
Soyeuse, satinée, chaleureuse, et douce.
Tu me berces de ta chair, de ton coeur...
Tu m'entoures, tu m'enveloppes,
De coeur, de peau, douceur.
3.5.05
Moi, treize ans
Moi, treize ans
Et toi quatorze
Ta chemise blanche
Et ta cravate me ravissaient
Tes cheveux en bataille
Mais c'était cool, ton look
Moi, treize ans
Et toi quatorze
Et la musique battait
Un peu moins vite que mon coeur
Moi, treize ans
Et toi quatorze
À l'autre bout
Du gymnase obscur
Moi adossée au mur en face
Dans l'ombre
Je te sentais
M'approcher
Moi, treize ans
Et toi quatorze...
Et puis enfin
Tu m'as invitée et j'ai dit
Oui toujours sans
Même oser te regarder
Ton look trop cool, trop cool
Et on a dansé,
Dansé, dansé
Ta chemise
Et ta cravate
Ta chemise
Et ta cravate
Moi, treize ans
Et toi quatorze...
Encore ce soir
La musique bat
Mon coeur blessé
Et puis, enfin,
Je pense à toi
Moi, treize ans
Et toi quatorze.
Et toi quatorze
Ta chemise blanche
Et ta cravate me ravissaient
Tes cheveux en bataille
Mais c'était cool, ton look
Moi, treize ans
Et toi quatorze
Et la musique battait
Un peu moins vite que mon coeur
Moi, treize ans
Et toi quatorze
À l'autre bout
Du gymnase obscur
Moi adossée au mur en face
Dans l'ombre
Je te sentais
M'approcher
Moi, treize ans
Et toi quatorze...
Et puis enfin
Tu m'as invitée et j'ai dit
Oui toujours sans
Même oser te regarder
Ton look trop cool, trop cool
Et on a dansé,
Dansé, dansé
Ta chemise
Et ta cravate
Ta chemise
Et ta cravate
Moi, treize ans
Et toi quatorze...
Encore ce soir
La musique bat
Mon coeur blessé
Et puis, enfin,
Je pense à toi
Moi, treize ans
Et toi quatorze.
1.5.05
Vertiges
À cette heure, lorsque le silence prend son pied,
Un bout de mélancolie traine dans les parages
À cette heure, lorsque le silence agit à son gré
Les ailes des passagers chuchotent, bavardages --
Un bout de mélancolie traine dans les parages
Et un gros doute sirote son verre au bar.
Un bout de mélancolie m'essuie mon courage
Je me lève, je t'appelle, tu me suis comme un couguar :
À cette heure, lorsque le silence agit à son gré
Et tu me suis dans le couloir, ton coeur en ravage,
Je me retourne, je te regarde, je te vois, aisé,
Et toi, tu sursautes, tu bondis, saprophage...
Les ailes des passagers chuchotent, bavardages
Et toi, tu les emmerdes, tu me prends...
Tu me prends, et le monde s'arrête
Comme ça, et on ne s'en soucie plus.
Un bout de mélancolie traine dans les parages
À cette heure, lorsque le silence agit à son gré
Les ailes des passagers chuchotent, bavardages --
Un bout de mélancolie traine dans les parages
Et un gros doute sirote son verre au bar.
Un bout de mélancolie m'essuie mon courage
Je me lève, je t'appelle, tu me suis comme un couguar :
À cette heure, lorsque le silence agit à son gré
Et tu me suis dans le couloir, ton coeur en ravage,
Je me retourne, je te regarde, je te vois, aisé,
Et toi, tu sursautes, tu bondis, saprophage...
Les ailes des passagers chuchotent, bavardages
Et toi, tu les emmerdes, tu me prends...
Tu me prends, et le monde s'arrête
Comme ça, et on ne s'en soucie plus.
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