si un jour
tu revenais
trempé par la pluie
hésitant à mon seuil
te reprendrais-je
comme un chaton
te séchant avec
ma meilleure serviette
te murmurant
que cela irait
tout en te faisant
boire du lait
doucement réchauffé
ou est-ce que
je claquerais
la porte
dans ton nez
tournant le dos
en écoutant
le son de tes griffes
en train de rayer
encore
le bois
de ma demeure
enfin repartant
par la sortie
des loups
hurlant
fort et furieuse
dans le vide
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire