Il regardait le sable et moi aussi. Je vis que le bout de sa chaussure avait un trou.
- Où tu iras ?
- Je ne sais pas.
Encore un de nos silences de gouffre passa entre nous. Quelque part le cri d'une mouette portait plainte contre le vent qui ébouriffait ses cheveux.
- Tu comptes revenir ?
- Je ne sais pas.
Alors, voilà. Il n'y avait plus rien à dire. Je me retournai pour partir.
- Enfin, tu sais...
- Oui ?
- Je ne compte pas revenir, hein ?
Je lui fis un petit sourire.
Et notre briève histoire d'amour mourut telle qu'elle était née, sur une plage avec des vagues.
je m'y croirais
RépondreSupprimermerci brige, c'est un grand compliment.
RépondreSupprimersur une plage avec des vagues
RépondreSupprimerEt pourtant, pas le moindre vague à l'âme!
J'aime beaucoup !
RépondreSupprimer@ versus : Non ? Même pas une vague vague ? Et le sourire, sait-on si c'est heureux ou triste ? amer ? un sourire de regret ?
RépondreSupprimer@ SkalbeZ : Pas mal pour une fille qui vit au plein milieu d'un continent, hein ? ;-)
"Pas mal" dis-tu, le mot est faible !
RépondreSupprimerJe dirais plutôt "magnifique".
Pour une continentale, tu as parfaitement su t'imprégner de l'atmosphère et nous faire partager ces émouvants moments comme si nous y étions.
Un peu la même atmosphère que celle de "Un Homme et une Femme" avec Trintignant et Anouk Aimée.
J'étais tout jeune alors et ça m'avait beaucoup touché.
Il y a du Lelouch en toi.
Une Louche, est-ce la même chose qu'une sale gamine ?
RépondreSupprimer;o)
(ouais,je plaisante !)