je tâte ton pouls imitant le rythme des gouttes
contre les carreaux, j'entends tout bas au fond
la douce musique du monde qui tourne toujours
dans le noir son visage envers le soleil
qui revientavec son balai pour nettoyer les doutes --
car même un coeur stable peut faire un faux bond
et même la foi la plus lourde cèdera aux amours
dans le noir, leurs visages engageant un soleil qui souvient,
chancelle sur son chemin, et bascule --
et par son haleine
qui siège dans tes veines
nous remettra en pleine canicule
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