Tu reviendras, poète,
Mettre ta tête sur mon épaule
Ton nez touchant le fond
De mon cou, juste là
Au bout d'une clavicule.
Ton haleine chaude et fine
Viendra et repartira
Au petit creux,
Et je me perdrai dans le
Sentir de tes cheveux,
Pendant que tes bras, poète,
M'entourent de leur force,
Leur douceur lisse et souple,
M'attirant vers cette écorce
Solide et éthéréelle, à la fois.
Tu me serreras encore, poète,
Jusqu'à ce que j'entende
Le battement délicat
De ton cœur
Et puis, enfin,
L'applaudissement du mien
Que tu ravives.
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