joyeux solstice

 

oui, ça comte

 

ouipe

bénis soient les toutous

car ils savent dire la vérité

moi et la zamboni

 

comptabilité

compter

c'est mon fort

compter 

sur les autres

c'est comme compter

sur un boulier fendu

mais si

je compte sur moi-même

et je ne me déçois jamais

Est-ce du lard ou du cochon ?

 La bonne réponse et la réponse de la bonne est OUIPE.

en avant la quelque chose

 

la nuit sera longue

 parfois, j'oublie de respirer

lundi

 que l'autre dit...

passe-temps

m'en vais pour servir

de guichetière bénévole

au ciné municipal

aujourd'huitte

 je boulotte

eh ben, c'est mieux

 et si c'est pas mieux, c'est au  moins normal

Le 1er novembre, 6 degrés C

miraculeux

la cul-de-jatte

sait maintenant

marcher toute seule

au lieu de faire marcher

tous les autres

c'est miraculeux

le 30 octobre, et il fait 28 degrés C dehors

 on se fout de ma gueule ou quoi ????????

mais tes oh !

le vent, 

le vent m'écrase

en effet

pousser jusqu'au bout

contre les portes ouvertes

est une perte de temps

mais indiquer du doigt

la perfidie

la souligner avec de l'encre noire

ça sert encore à franchir

le seuil

sa bassesse

elle portait sa lâcheté

comme une couronne

de bonbons mous

et gommeux

citation

A la fin, nous ne nous souviendrons des mots de nos ennemis, mais plutôt du silence de nos amis. - MLK

insupportable

il faut du courage pour agir

pour y mettre fin

pour dire par ses actions

qu'une certaine conduite

est insupportable

en miettes

 

slogan

tout passe

tout casse

tout lasse

ouille

les yeux

dans les yeux

ça va

jusqu'à ce que

tu chopes

un cil dedans

hypocrisie, j'écris ton nom

lorsque tu vois 

qu'elle a enfin accepté 

de faire 

ce que tu avais longtemps demandé

mais après ton départ, 

bien sûr

suspense

matinale

du soleil

du café

du bon réveil

aube

le matin

petit comme un espoir

rentre 

au bout des pieds nus

ses bottines

prises dans une main

et l'ourlet de sa robe de soirée

dans l'autre

on se justifie comme on peut

je ne la connais pas assez bien

est un euphémisme pour

ma petite bite ne me permettra pas

de voter pour une femme

ai voté

comment serait-ce possible 

qu'un nullos soit tête à tête avec 

une femme bien et intelligente

mais comment,

je vous le demande

un étron qui danse

 

mon talent

 je sais me fâcher en trois secondes

zoctobre

dimanche perdu dans les poussières

l'abandon joyeux de perdre un temps fou

à rien faire assidûment

ouaaaaais !

 

pas besoin

pas besoin de vos excuses

pas besoin des femmes obtuses

pas besoin des hommes ignares

pas besoin des nénuphars

attends...

en effet, j'ai bien besoin

des nénuphars

mais

ça ne rime pas

aurores boréales

c'est la première fois que je les vois

incroyables 

et l'hiver n'est pas encore arrivé

migraine

une vraie

une où

où 

la douleur

ne plaisante pas

violette

 quelle histoire !

le jour et l'heure

j'avions oublié la beauté de Signoret

et le jeu horrible de Stuart Whitman

j'aurais pu passer toute la durée 

à écouter les élégants "ouèrres"

et "ouennes" de la belle souffrante

dimanche

 repos

perfecto

cántame tu melodía

debajo de las palmas

y yo te escucharé

con mi corazón

chanteuse menteuse

non

je ne regrette rien

non

rien de rien...

menteuse !

adieu

l'amie d'enfance n'est plus

triste et malade et isolée

elle a pris son départ 

sans faire ses valises

et sans billet de retour

j'ai comme un vague souvenir

comme une enfant

abandonnée par sa mère

j'essaie dans la nuit

de la retrouver

mais elle est partie

et elle ne reviendra jamais

comme les sentiments d'hier

quasi-oubliés

chère toubib

vous écoutez bien

je vous suis 

reconnaissante

1966, y'étions une bambine

 

qui étais-tu à vingt-huit ans ?

jeune mariée

prof de français et d'anglais

cheveux bouclés

iowanienne

comme toujours

mot du jour

 incrédule

désolée, mais j'ai ri

 ...quand la présentatrice a dit que l'école se nommait "mal-armée"

l'océan iowanienne

j'ai passé quelques heures à l'océan iowanienne

et puis quelques minutes à la station-service

pour les papillons

parmi les fleurs jaunes de septembre

un mec à la téloche

 qui menait avec ses lunettes

o

ui

lle

les vingt trois

 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

teddy nage

 

elles qui font des flots

y a des moments où les mots s'envolent comme des oiseaux effarés et puis d'autres où ils font sauter le barrage si soigneusement conçu pour garder l'âme au sec et puis y a des moments où tout se perd comme un enfant d'une mère inattentive au super et puis les cris et les pleurs et le panique prennent racine et puis tout le monde s'arrête, plus qu'un peu irrité avant de grommeler, mais qu'est-ce qu'elle a cette nénette qu'elle ne sait pas se retenir

n'oubliez pas la guide

 grande randonnée en bus aujourd'huitte avec des touristes

yé suis la guide, suivez-moi !

oui, mais est-il parti de La Rochelle ?

 

les pires salauds

 les pires salauds sont ceux qui font du mal tout en prétendant que c'est pour se défendre

de la pluie prévue pour samedi

 ça pousse, la poussière

changement du climat

 où sont les automnes d'antan ?

repas

Une femme qui sait ce qu'elle apporte à la table n'a pas peur de dîner seule. -Areva Martin

je n'aurais pas dû

 

peuple-chat

 

le toutou parie

 

nota

je fais l'appel

je note les absences

les habitudes de prof

meurent lentement

en service de sentinelle

c'était comme un cri soudain

un cri de coeur

de coeur brisé

un hurlement

lointain

qu'on n'entendait qu'à peine

et la louve

qui faisait les cent pas

dans les brumes

Lake Odessa (en Iowa)

un lac au matin

qui calme et qui brille tout seul

berçant les oiseaux

question inexistentielle

Est-ce que le pluriel de coucou est couscous ?

il y a eu comme un défilé

 

hauteur

c'est en bossant

qu'on devient

Bossuet

chanceuse

J'ai eu mes ans.

Je suis contente.

Bonsoir.

ça doit faire mal, tout de même

 

ekaye = quand

 

constatation

le deux

se perd

dans les détails

nous deux

aussi

embres

1. tout beau

2. tout nouveau

3. le beau tout-tout

4. nous tous des veaux

5. tous vous des noeuds

6. des tailles

7. des ombres

OUI DA

 

ziva les gars !

vent dredi

on tente

le trente

arrondir la fin du mois

i-neuf

le vingt-neuf

allez, file

boursière

aujourd'huitte, 

on me présente le chèque :

s'il vous plaît,

il me faut 

des petites coupures

oh, mexique !

 

il fait chaud

 

jour de repos

y en a jamais 

dans la ferme

belge d'honneur et mon toutou aussitte

 

vingt-trois, les flics

on dit cela 

lorsque les gendarmes arrivent

en retard

kamala, l'intouchable

 

des gâteaux ? chouettes !

 

je veux tout simplement t'embrasser

 

daté

du vin

pour le

vingt

veritas

un mauvais amant

te fera croire que

tu es inadéquate

mais 

pas trop inadéquate

pour lui dire

que c'était

un super

mauvais amant

fumer tue

 

l'a pas tort, l'gars

 

et puis d'ailleurs, c'est vrai

faux-c

les

faux-q

des boules

jaune

bleu

jaune

bleu

j'ai rompu

je me sens divorcée 

d'avec la langue française :

presque plus aucune occaze

pour la parler

lire, mouais

des films, certes,

l'entrefilet 

(beuh, inter-net oeuf corse)

ne me répondent pas

les snobs

porte-poisse

je n'ai rien publié

pour le trèzou

les enfants martyres

quelques larmes

pour les enfants martyrs

et des sanglots

pour les salauds

qui assassinent les femmes

vacances

le onze août

où

partout 

le onze

se bronze

dix donc

qui le dit

le dix, 

l'indice ?

fade

que faire 

d'un coeur 

fadé

qui devient

fade

un de mes voisins du Minnesota

 

en manque

la recette

du sept

(de l'eau grillée)

non, on n'y retourne pas !!!

 

chère fée-marraine

 voici ce qui manque à ta filleule

tu sais quoi faire

de ta baguette

des milliards, osé-je dire

Il y a toujours quelqu'un pour me demander : Est-ce que vous pensez que l'université bâillonne les écrivains ? Mon opinion est qu'elle ne les bâillonne pas assez. Combien de best-sellers auraient pu nous être épargnés par un bon professeur ?

- Flannery O'Connor

réunion

l'évènement

pas

l'île

datif

le deux

le doux

août

beau palais

comme un vin fin

il se laisse boire

au revoir, juillet

calendrier bourré

deux défilés

visite de l'État

trente-six heures de travail bénévole

on ne voit pas passer le temps

ni le mois

c'est beau les orages

 

urgences

blessures

sures

les sures

blessures

fin juillet

colère du climat

la chaude haleine du dragon

incendie ta peau

la femme invisible

on la bouscule dans l'escalier

on la piétine lorsqu'elle tombe

un simulacre mal rendu

d'une choucroute crépue

la peau balafrée

le corps qui ne crie plus

regarde-moi, ça vaut la peine

elle ressemble à une paire

de vieilles pantoufles usées

confortable

mais pas plus importante que ça

la foule s'en va,

indifférente,

s'en fout

oh ciné !

 Le pire, c'est le mieux. Évidemment. 

- Blanche Gardin, France

amertume

l'art de la vérité

se noie dans la confusion

des non-dires

Les faux-culs

oh les faux-culs, les faux-culs, les faux-culs

les faux-culs...

Juste

À la fin, nous ne nous rappellerons pas les mots de nos ennemis, mais le silence de nos amis. - Martin Luther King

exercice

déclar-A

un ab-B

C

obsé-D

et monstr-E

cher fie-F

de parta-G

une H !

qu'on se méf-I

de la ma-J !

c'est le K

répondait-L

faut qu'on s'M

bannis la N

vite ! à l'ass-O

c'est le moment de fra-P

de lutter pour son vé-Q

pour être solid-R

ce faire avec fin-S

et avec beau-T

par notre él-U

soyons sau-V

et puis

tout le reste aussi

débon-R

noël au mois de juillet

un

un deux

un deux trois

un deux un deux

un deux trois 

un deux un deux

un deux trois trois trois

un

un

un

positivons

si l'on ouvrait les yeux

tout le monde pourrait 

aller se faire voir :

les hypocrites

les faux-savants

les vioques dragueurs

et 

les rats morts

qui s'amusent

ma faute, ma faute, ma très grande faute

on s'en occupe

on s'en occupe

on s'en occupe très grandement :

les regards

venant d'ailleurs

sont toujours plus précis

que ceux venant 

dedans

face au mur

tissu

trouver

quelque chose

qui se tisse

et se faire tisser

quelque chose

avec

son métier

telle Hélène

qui attendait

son Odysse

liberté

tu peux

t'en aller

et 

personne

ne se demandera

où tu es

ou

ce qui

s'est

passé

*

tu peux

t'en aller,

crier

dans le noir

des ombres

et 

le silence

restera

indifférent

car

c'est le propre

du silence

*

tu peux

t'en aller

te promener 

*

tu peux

t'en aller

*

tu peux

Laisser passer les jours

 

Je viens de la lune

 

aucune envie

 VauIcunE

PAF ! Ouille ! PAF !

 Ça nous met dans de beaux sparadraps.

duperie, quand tu nous tiens

 

petit dico illustre

 

DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE FURETIÈRE (1690)

quotient s. m.

Terme d'Arithmetique. Nombre qui se trouve aprés la division d'un plus grand par un plus petit, qui monstre combien de fois le plus petit est dans le plus grand. On place le quotient au bout de la ligne où est le nombre divisé, avec une barre entre-deux. Le quotient de douze divisé par trois est quatre. Cela vient du mot Latin quoties, c'est à dire, combien de fois tel nombre inferieur est-il en un autre superieur ? Exemple, Combien de fois trois se trouve-t-il en douze ? Quatre fois ; car quatre fois trois sont douze. En vous accordant mon baise-main le plus respectueux, Antoine F.

Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l’opinion du Robert ni de ses équipes.  Bisous, Paul Robert

Divisions, bof. J'aimerais mieux parler d'autres idées multiples. En plus, lorsque mon amant et le père de mes deux enfants illégitimes, le roi Charles II, a dit à son héritier, James, de ne pas me laisser mourir de faim, c'est moi qui ai inventé l'expression "Tu parles, Charles !" Bon, allez, j'arrête, sinon, ce texte sera trop long et on dira du mal de son auteure. Bons baisers à tous, Nelly G.

pour ce que ça vaut, une traduc'

Y a quelque chose qui se passe ici

Mais ce que c'est n'est pas clair

Y a un mec là-bas portant une flingue

Qui me dit qu'il faut faire gaffe

Je crois que c'est le moment d'arrêter,

Les enfants, c'est quoi ce son ?

Regarde, tout le monde, qu'est-ce qui se passe ?

On désigne des lignes de bataille

Personne n'a raison si tout le monde a tort

Les jeunes qui donnent leur avis

Rencontrent tant de résistance venant d'ailleurs

C'est le moment d'arrêter

Tiens, c'est quoi ce son ?

Regarde, tout le monde, qu'est-ce qui se passe ?

C'est la fête pour les flics (ouh ouh ouh)

Des milliers dans la rue (ouh ouh ouh)

Qui chantent et qui portent des pancartes (ouh ouh ouh)

Qui disent "Hip ! Hip ! pour nous" (ouh ouh ouh)

C'est le moment d'arrêter

Tiens, c'est quoi ce son

Regardez, tout le monde, qu'est-ce qui se passe ?

La paranoïa frappe fort

Elle s'insérera dans ta vie

Ça commence quand t'as toujours peur

Si tu sors des sentiers battus, on viendra t'emmener

Il faudra arrêter

Tiens, c'est quoi ce son ?

Regardez, tout le monde, qu'est-ce qui se passe ?

IA organique

Les mots, ces petites unités de langage, peuvent être des outils puissants pour communiquer, exprimer des émotions et partager des idées. Cependant, il existe une catégorie de mots qui suscitent souvent la controverse : ceux qui ne sont pas considérés comme convenables.

Ces mots peuvent être offensants, grossiers, ou tout simplement inappropriés selon le contexte. Leur utilisation peut causer de la peine, de la colère ou de la confusion chez ceux qui les entendent ou les lisent.

Pourtant, même si ces mots semblent être des intrus dans la société polie et respectueuse, ils ont parfois leur place dans la communication. Certains peuvent être utilisés pour choquer et attirer l'attention sur des problèmes sociaux ou politiques, tandis que d'autres sont intégrés dans des expressions idiomatiques ou des dialectes régionaux.

La perception des mots non convenables varie également en fonction du temps et du lieu. Ce qui était considéré comme inacceptable il y a quelques décennies peut être aujourd'hui largement accepté, et vice versa. Les normes sociales évoluent, tout comme notre compréhension de ce qui est approprié ou non.

En fin de compte, la clé réside dans la prise de conscience et le respect des sentiments des autres. Il est important de choisir ses mots avec soin, en tenant compte du contexte et du public auquel on s'adresse. Les mots ont le pouvoir de construire des ponts ou de créer des fossés, et leur impact peut être profond et durable. En choisissant des mots qui reflètent le bon goût, la compassion, le respect et la compréhension, nous contribuons à créer un monde où la communication est un instrument de connexion plutôt que d'égarement.

pas ma première chanson IA : je n'ai jamais eu de nounou

Je n'ai jamais eu de nounou 

Non non 

Ce serait quand même coucou 

Con con 

Mais c'est vrai que j'ai eu un doudou 

Don don 

Et aussi un très beau loulou 

Lon lon

pour madame chapeau

 

tombé pour le français

au voleur

il y a longtemps,

ce bel homme

a volé mon coeur...

un jour

faudra que je porte plainte

mais j'ai comme une idée

que ce ne sera pas

ni aujourd'hui

ni demain

DEBANALISANT (AHRRR)

 

Fakir.  Médame, méssieux...

Rabindranath. Médor.

Fakir. J'ai le grand plaisir de vous présenter le mot de la consigne ce soir...

Rabindranath.  En sueur.

Fakir. Le Sar Rabindranath Duval vous le dirai.

Rabindranath.  Raie.

Fakir.  Vous le direz.

Rabindranath.  Raie bis.

Fakir. Vous direz le mot de la consigne.

Rabindranath.  Quel con signe, et que signe-t-il ?

Fakir.  M'enfin, c'est vous qui signez.

Rabindranath. Je suis cygne ?

Fakir. Vous êtes un drôle d'oiseau.

Rabindranath. C'est pour cela que je reste dans mon couin.

Fakir.  Allez, dites-leur le mot de la consigne de cette semaine.

Rabindranath.  Quelle consigne ? Pas moi !

Fakir.  Dites-leur le mot. Ça rime avec "huarts".

Rabindranath.  Franchouillard.

Fakir. Non. Ça commence par "jac".

Rabindranath.  J'accuse !

Fakir. Non !

Rabindranath. Tant mieux parce que je ne nage pas dans ces Zola !

Fakir.  Allez, je vais vous le dire. C'est un jeu.

Rabindranath.  Jeu vois.

Fakir.  Non ! Vous ne voyez pas ! Le mot de la consigne de cette semaine, c'est "jacquart" !

Rabindranath.  Ce ne serait pas plutôt Jacqueline ?

Fakir.  Jacqueline qui ?  

Rabindranath.  La conne qui signe.

Fakir. C'est quoi votre jeu ?

Rabindranath.  Exactement.

I. Yanna Mar

yanna mar

yanna mar

yanna mar

YANNA MAR

c*nn*rd

Je fais comme je veux 

Nananèreux !

 

arcoíris

 arcoíris 

fenómeno óptico 

luego de una lluvia

cuando el sol 

ilumina 

las gotas 

de agua 

en el aire

rojo

naranja 

amarillo

verde 

azul

añil 

violeta

símbolo de esperanza

un puente entre el cielo y la tierra 

donde viajaban los dioses

espectáculo hermoso 

y lleno de magia