mercraïku (haïku de mercredi)

spectacle de nuit

la lune fait sa vedette

et puis s'éclipse

maïku (haïku mardien)

givre de retour

qui glâce le gâteau sec

de mon jardin

laïku (haïku lundien)

un lundi relaxe

où tout qui vient surprendra :

sousbookée, heureuse

Une vieille

aux bords

holà au

samedi au

lit là-haut

allô 

l'écho

des petits

refrains 

à l'eau

et là

meet and greet

mon ancienne supérieure se présente aux élections du Sénat iowanien, alors j'ai reçu environ 25 personnes hier histoire de parler politique et même si elle ne gagne pas, je sais que j'ai fait de mon mieux pour qu'elle réussisse et que l'on ne peut pas demander mieux, j'ai fait ma part...

saisir

l'envie prend avec des ongles
pointus et vernis

un seul café

un seul café ?
qu'ai-je fait ?

allez, le printemps

allez, le printemps
sois courageux
reviens en brandissant ton épée
et tes fleurs
et quelques larmes
pour les arroser

rude semaine pour la reine

se perdre dans les gouffres
dans les soupirs, dans l'absolu
qui émane une odeur d'indécis
et faire des rêves troublés
à propos des portes fermées
des fenêtres noires cassées
et leurs éclats qui taillent
une peau trop tendre
et des doigts trop tendus

ma niffe

des millions de des millions de femmes

pour un seul fumier

encore un

encore un qui passera
sous silence
marchant devant le mur
sans pouvoir y entrer
par la grille
encore un qui mourra
dans l'ombre de la circulation
comme un chien écrasé
et sans intérêt

Vague de chaleur

45°F, ça fait 62 degrés de plus chaud que la semaine dernière. Incroyable !

toi et ton pote raciste

Je suis en plein mode cinéma ces jours-ci. Mon tout dernier film (un montage, certes, mais bon) :

atterrissage

Mon film des missions de San Antonio

MLK

« À la Fin, nous ne nous souviendrons pas

des mots de nos ennemis, mais plutôt des

silences de nos amis.  »

¡de regreso de aquí!

je classe celle-ci sous "citations mémorables"

J'étais un mouchoir brodé, un titre ajouté sur une carte de visite. - Edmonde Charles-Roux, Oublier Palerme

dit la guerrière avec sa plume

je veux aller doucement
dans cette bonne nuit
je ne veux plus rager
devant la lumière qui meurt

j'ai été bon soldat
j'ai lutté, j'ai fait de mon mieux
j'ai gagné, et j'ai perdu
il est temps de poser mon arme

je veux aller doucement
dans cette bonne nuit
j'ai mérité mon quartier libre
je veux profiter de mon repos

le honze

les haches invisibles

protègent les voyelles

des assauts d'articles

définis

tel que l'Alamo

avant qu'on n'arrivent

les soldats de Santa Anna

qui s'en fichent

un peu beaucoup

mardi soir, pas gras, pas encore

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à bientôt !

à l'oral

si les dates étaient féminines

on pourrait dire 

« aujourd'hui, on est l'ascète »

mais ce n'est pas le cas

alors

buvons, mangeons, rions

chassons l'ascétisme

c'est ah-sept-ique

oui

Ou non.

C'est selon.

ce que je hais sur l'Internet

j'ai horreur des snobs

et des femmes qui draguent

des prêchi-prêchas

et les jesétoux

janvier

t.s. elliott disait que l'avril est le mois le plus cruel
n'a jamais passé un hiver en Iowa, ç'ui-lô

et hier soir

la postulante

avant de prendre 

le voile

dans la lune

dans la lune

c'est super

ces jours-ci

et ces nuits

bonne année

on apportera
de l'eau
jusqu'au désert
pour désaltérer
on ouvrira
pour une fois
les poings
qui resteront serrés
dans les poches
les autres jours
de l'année

on profitera
de l'instant
où tout le monde
prétend aimer
pour partager
les voeux
quasi-sincères
en ce moment ici
mais pas ailleurs
et pas demain