le jour où il n'y avait personne
pour garder l'étable
les cheveux sont partis
en courant, chantant
leurs sabots dansant
sur tous les chemins
qui allaient directement
aux prés
et les juments et les étalons
ont joué
toute la journée,
jusqu'au crépéscule
quand ils savaient
qu'il valait mieux rentrer
à la paille et aux avoines
car le monde est cruel
pour les chevaux qui
ne connaissent pas leur place
plus tard,
le palefrenier nerveux
n'osait plus regarder autour de lui :
l'étable vibrait des bêtes heureuses
qui hénissaient dans leur sommeil
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