Ce n'est pas ton silence qui m'afflige,
Ni la grosse lacune qui a pris sa place entre nous,
Ce n'est pas ton silence qui oblige
Ces quelques mots qui pointent au rendez-vous.
C'est le creux abandonné de ton coeur
Où siffle encore le vent, en vertige,
C'est l'oubli de toi qui est voleur :
Ce n'est pas ton silence qui m'afflige.