Je pique cette image de chez Berthoise parce que je voulais bien écrire quelque chose là-dessus.
Petite, on t'avait défendu d'ouvrir la boîte.
Petite, tu avais obéi.
Mais grandie, tu avais une volonté indépendante,
Une curiosité avide,
Une soif pour le savoir.
Et tu as ouvert
Ta porte aux passants,
Ton esprit aux idées,
Tes bras à ceux en manque d'amour.
Tu as ouvert la boîte.
Les passants ont piétiné les fleurs devant ta porte.
Les idées t'ont malmenée,
Elles ne t'ont pas rendu heureuse, les idées.
On t'a cassé les bras, plusieurs fois.
On a vidé ta boîte.
Petite, on t'avait défendu d'ouvir la boîte,
Petite, tu as obéi.
Et une fois grandie, grandie vraiment,
Tu te retrouves toute petite, toute petite,
Et tu oublies toujours
Que la boîte ne contient plus rien.
ce qu"on appelle la curiosité qui est espoir - et fait avancer - beaux vers
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour le compliment, brige, et surtout celui de me lire.
RépondreSupprimerUne boîte ouverte se vide de ce que tu avais, mais elle peut se remplir aussi de ce que les autres t'apportent.
RépondreSupprimerTu sais, c'est l'histoire du verre moitié vide, moitié plein.
Plein de bise et de bravo pour ce joli poème.