Allez, bonjour.
Vous allez bien ? Moi, ça va aller.
J’allais sortir mes plus beaux mots pour confectionner une ribambelle de répétions, mais il me manquait le mot qui tue, qui s’insère doucement dans une kyrielle, qui se glisse et se love dans des vers sans qu’on s’en aperçoive, une sorte d’assassin verbal, discret, allant de victime en victime, suave, sûr de lui, un mot de la fine…
Je me disais, allez, va, tu peux ! Même si c’est juste un pis-aller.
Et allez hop ! comme ça, j’ai eu mon idée, j’y allais de tout cœur
Allez, viens, laisse-toi aller, ça ira, ça ira…
Déjà les gants de soie assoiffée de mon assassin, mon tueur à gages, mon guet-à-penser,allant de victime en victime, suave, sûr de lui, de la suite dans ses idées, s’approchent de vous, jamais vous n’aurez pensé qu’il allait jusque là…halant de l’avant, beau, discret, ubiquiste, orbicole mais discret, sûr de lui, hâlé, à l’heure, et fin…
Vous allez bien ? Moi, ça va aller.
Allez, au revoir.
j'aimerais y aller
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