là dans le gris grisé-grisant d'une matinée d'automne
une promesse d'hiver qu'elle tiendra
sage présage d'un froid dégoulinant
un étui marron et or et vert et marron
où l'on a gardé le souvenir, témoin
d'une arrivée inéchappable,
incontournable,
inexorable
ce sont des tisons-restes du mois, d'une ardeur qui
a brûlé
jusqu'aux petits morceaux de bois désormais
carbonisés, bientôt des cendres gris grisé-grisant
sages présages d'une chaleur dérobant
un étui marron et or et vert et marron
où l'on gardera le souvenir, témoin
d'un départ inéchappable,
incontournable,
inexorable
ce n'est pourtant pas avril,
le mois le plus cruel,
mais septembre
sa bise d'adieu
venue
OUATE ET VERRE
OUATE ET VERRE
30.9.05
18.9.05
16.9.05
Toi qui te promènes loin
Toi qui te promènes loin,
Là, où tes pas pressés résonnent
Dans les échos d'outre-mer,
Viens te reposer un peu le cœur
Dans la fraîcheur de ma joie et de mon amour
Pour toi.
Profitons-nous de ce jour
Qu'on arrosera de plaisir :
Un doux calme sous les ormes...
Viens,
On t'a gardé une place.
Là, où tes pas pressés résonnent
Dans les échos d'outre-mer,
Viens te reposer un peu le cœur
Dans la fraîcheur de ma joie et de mon amour
Pour toi.
Profitons-nous de ce jour
Qu'on arrosera de plaisir :
Un doux calme sous les ormes...
Viens,
On t'a gardé une place.
12.9.05
10.9.05
8.9.05
6.9.05
Promenade
les pierres
sous mes pas
font des bruits
assourdis
des potineurs
se demandant
où va-t-elle, mais
zoù va-t-elle
à mes côtés
les feuilles
de soja
dans mes champs
se jaunissent
se chuchotant
bientôt, oui, bientôt
à l'autre bout de septembre
elle ne verra plus
ce papillon noir
buvant de la fleur
du chardon
sous mes pas
font des bruits
assourdis
des potineurs
se demandant
où va-t-elle, mais
zoù va-t-elle
à mes côtés
les feuilles
de soja
dans mes champs
se jaunissent
se chuchotant
bientôt, oui, bientôt
à l'autre bout de septembre
elle ne verra plus
ce papillon noir
buvant de la fleur
du chardon
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